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7 janvier 2010 4 07 /01 /janvier /2010 12:18

Les dates extrêmes généralement admises quant à la rédaction des livres du Nouveau Testament sont les suivantes :




30/33 Mort et Résurrection de Jésus
41/51 Première épître aux Thessaloniciens
50/100 Epître de Jude
51/100 Seconde épître aux Thessaloniciens
54/57 Epître aux Galates
54/57 Première épître aux Corinthiens
55/57 Deuxième épître aux Corinthiens
54/80 Epître aux Colossiens
55/58 Epître aux Romains
55/63 Epître à Philémon
56/63 Epître aux Philippiens
60/80 Epître aux Hébreux
60/90 Première épître de Pierre
60/90 Epître aux Ephésiens
65/100 Epître à Tite
64/67 Seconde épître à Timothée
65/100 Première épître à Timothée
68/73 Evangile de Marc
70 Destruction du Temple de Jérusalem
70/90 Epître de Jacques
70/90 Evangile de Matthieu
80/90 Evangile de Luc
80/90 Evangile de Jean
80/90 Actes des Apôtres
90/96 Apocalypse
v. 100 Première épître de Jean
v. 100 Deuxième épître de Jean
v. 100 Troisième épître de Jean
120/130 Seconde épître de Pierre
v. 125 Papias d’Hiérapolis atteste de l’Evangile de Marc
avant 200 Irénée de Lyon atteste des Evangiles de Matthieu, de Luc et de Jean, et des lettres de Paul et de Pierre


 

Les dates données sont celles les plus communément admises par les historiens, y compris non catholiques et athées. Je les ai données volontairement car, malgré tout le désir de certains de nier l’historicité du Nouveau Testament, elles montrent bien que le dit Nouveau Testament était déjà quasiment entièrement composé avant la fin du premier siècle, puisque ces dates sont celles admises y compris par les historiens athées ou anticléricaux ! C’est donc une preuve, négative reprenant les arguments de l’adversaire, de l’ancienneté des textes néotestamentaires. C’est pourquoi, même si je ne suis pas d’accord avec ces dates, je les ai volontairement reprises ! Personnellement, après lectures, comparaisons, analyses, écoute, etc…, je pense que les trois synoptiques sont antérieurs à 70. Quelques éléments de démonstration…

Ainsi, la rédaction de Luc semble s’inscrire entre 64 et 70, voire même avant 64. Or, Luc dépend de Marc, ce qui implique que Marc a dans tous les cas été composé avant 64. Par ailleurs, comme les Pères et beaucoup d’historiens affirment que Matthieu est le premier à avoir été composé, Marc en dépendant partiellement et tous les écrits des Pères Apostoliques y baignant, voire s’y référant (Clément de Rome, Lettre, 46, 7-8 ; Pseudo-Barnabé 4, 14 ; Didaché 8, 2), y compris clairement, Matthieu aurait donc été composé avant 60. Maintenant, certains posent Marc antérieur à Matthieu… Et bien alors, Marc aurait été composé avant 60 et Matthieu avant 64 ! Quel que soit le sens et les relations prises, on n’en sort pas : 64/70 pour Luc, et, au pire du pire 68 et 69 pour les deux autres !

Par ailleurs, il est admis que Pierre était encore vivant au moment de la rédaction de Marc ! Donc, l’Evangile de Marc est au maximum datable de 66, l’année admise pour la mort de Pierre ! Et Matthieu, dans l’hypothèse pré-Marc daterait au moins de 64/65, et dans la post-Marc de 67/69 !

Pour ce qui est de l’Evangile de Jean, toujours est-il déjà qu’il y a de nombreux contacts avec Ignace d’Antioche (notamment in : Philadelphiens et Romains) ou encore avec les Odes de Salomon, donc des textes de la première moitié du II° siècle au plus. Donc, déjà, dans tous les cas de figure une rédaction avant 100, voir même 100. De plus, le Papyrus Egerton 2 et le Papyrus Rylands 457 montrent que dès le début du II° siècle le texte de Jean était bien connu dans toute l’Egypte. Cela nous ramnène donc au moins à 90 au plus tard pour la rédaction de tout le corpus. Si l’on admet qu’il y a eu des retouches et des corrections du texte, nous sommes bien obligés d’admettre au moins 88 comme limite supérieure de rédaction. Mais comme divers indices, que je ne reprends pas ici, me montrent que les 1ère et 2ème épîtres de Jean sont postérieures à l’Evangile de Jean, et comme elles ont été écrites, selon les constats que je fais, au moins avant 85, cela signifie que l’Evangile de Jean est écrit au plus tard en 80 ! Et je ne parle même pas du estine, qui est bien présent de l’indicatif et en aucun cas parfait ou aoriste, de (Jn 5, 2), ce qui tendrait à démontrer que l’Evangile de Jean serait antérieur à la destruction du Temple, donc à 70 !

Par ailleurs, il est surprenant de lire que l’on admet sans aucune réserve ce que dit Eusèbe de Césarée sur Josèphe, Plotin, Tertullien, etc…, y compris lorsqu’il en cite des extraits ou parle de leur époque, de leurs ouvrages, etc…Donc, pourquoi admettre qu’il a raison lorsqu’il parle d’auteurs non chrétiens ou d’un auteur devenu hérétique, mais qu’il a tort lorsqu’il parle de Luc, de Matthieu, de Jean, de Marc ? C’est rien moins qu’absurde !

Enfin, si les Evangiles étaient des textes trafiqués, voire forgés par l’Eglise pour asseoir son pouvoir, pourquoi avoir dès lors laissé subsister des passages tels que (Mt 24, 34), (Mc 13, 30) ou (Lc 21, 32) qui pourraient démontrer que Jésus s’est trompé en prenant une lecture littérale et non spirituelle ? Prenons comme date de la mort du Christ 33. A cette époque, une génération était, selon les conceptions les plus larges entre 30 et 40 ans. Cela signifie donc que ces trois Evangiles ont été écrits avant 70 et au plus entre 63 et 73, date limite supérieure ! Mais si l’on prend la tradition juive du mariage idéal à 18 ans (cf. M Avot V, 21), on peut dire qu’une génération était d’environ 20 ans ! Donc, 33 + 20 = 53 au plus pour Luc, 52 pour Marc et 51 pour Matthieu !

Enfin, je ne parle ici que de la composition écrite des Evangiles, pas de leur composition orale qui a pu très bien être, vue la société chrétienne et les persécutions (la date de 64 pouvant elle-même former une limite supérieure de composition du fait de ces persécutions), bien antérieure !

De toute manière, il est rigolo de lire chez certains adversaires que la composition écrite tardive a été faite à partir de témoignages oraux, donc antérieurs, lointains, voire de logia reprenant les paroles de Jésus, composées de Son vivant ! Ces Evangiles seraient donc des résumés ou des reprises de textes écrits … avant 33, voir avant 30 selon la date prise pour la mort du Christ en Croix ! Sans le vouloir, ils ont repoussé encore plus loin l’ancienneté, non forcément des Evangiles, mais de leur contenu ! Avec les tremblements de terre de Jérusalem et de Rome ou encore de Grèce et d’Anatolie, les persécutions de toutes sortes, les invasions de toutes sortes, les pillages de toutes sortes, les oublis dans un coin de bibliothèque du désert, les autodafés antichrétiens, la négligence des hommes, l’action du temps sur des supports fragiles, etc.. il n’est pas forcément illogique que ces aide-mémoire aient disparu, tout comme il ne serait pas illogique de retrouver la trace de l’un d’eux un jour par hasard !

Nie t-on certains dialogues de Platon parce que leurs manuscrits ne sont pas de son temps, parce qu’ils datent pour certains de plus de 500 ans après leur rédaction, parce que leur connaissance antérieure n’est connue que par quelques fragments postérieurs de quelques années ? Non ! Et d’ailleurs, est-ce pour autant que l’on qualifie des fragments de logia ? Nie t-on Socrate alors qu’il n’a rien écrit et n’est connu que par des témoins ? Alors, pourquoi les mêmes traitent-ils Jésus avec moins d’égards que Socrate et Platon ? Les mêmes pseudo-arguments scientifiques appliqués au Christ et aux Apôtres pourraient pourtant très facilement leur dénier toute réalité et tout enseignement, uniquement en substituant dans leurs écrits Socrate au Christ, Platon aux Apôtres et aux Evangélistes, Aristote aux Pères Apostoliques et … Onfray au Père Lagrange !

Quant aux théories des diverses sources pour justifier les similitudes des Synoptiques, je ne suis pas forcément convaincu, car on en oublie toujours et systématiquement une pourtant majeure à mes yeux et qui à elle seule justifie et explique toutes les similitudes : le Christ Lui-même, vivant, parlant directement !

Notons maintenant autre chose… On constate que tant les Juifs que les Chrétiens se sont attachés, à partir du milieu du premier siècle, à mettre par écrit des traditions jusqu’alors orales, ce mouvement s’intensifiant tout au long du deuxième siècle.  Certes ce mouvement, qui se prolongera en fait pendant quatre ou cinq siècles, a véritablement été lancé à partir de la chute du Temple, mais il avait été entamé un peu plus tôt par certains conscients des risques encourus par la communauté juive de Palestine du fait des tensions avec l’Empire romain, ainsi que de l’existence d’une diaspora pas toujours fidèle à la tradition palestinienne. Donc, le phénomène de diaspora avait entraîné un processus de transposition de l’oral à l’écrit, ce phénomène étant amplifié par la perte de tout centre avec la chute du Temple. Ce phénomène allait être identique chez les Chrétiens dès lors que la mission dépassa le simple cadre de la judaïté pour s’ouvrir aux Gentils, le besoin de documents écrits, même s’il s’agissait uniquement parfois que de transcrire matériellement des connaissances jusqu’alors orales, répondant à la fois à un besoin d’exactitude face aux risques de divergences et à des nécessités liées à la culture des Gentils, bien plus écrite qu’orale, que ce soit chez les Latins ou chez les Grecs, ces désignations devant ici s’entendre aux sens culturels et civilisationnels les plus larges. Il y a donc eu un mouvement parallèle de mise par écrit dès la naissance du Christianisme post-christique, intensifié par la menace puis la chute du Temple, ainsi que par la concurrence entre le Judaïsme et le Christianisme, chacun voulant bien mettre en évidence ses divergences d’avec l’autre. Au milieu du premier siècle, tant les Juifs que les Chrétiens sont passés, du fait de la diaspora d’un côté et de l’ouverture aux Gentils de l’autre, de traditions et de pratiques orales à la fixation de ces traditions en des écrits et des collections d’écrits ! Mais il est évident que ces passages se sont traduits chez les uns comme chez les autres par des processus de sélection, ce qui n’empêcha pas la conservation dans d’autres livres moins officiels d’autres éléments ; ce seront les Baraytôt, les extérieurs par rapport à la Misnhâh, les écrits apocryphes par rapport au Nouveau Testament ! Diaspora, ouverture au monde, prosélytisme, résistance à la persécution, concurrence entre ont conduit tant le Judaïsme que le Christianisme issues d’une même souche, d’un même lieu et d’une même tradition, et confrontés aux mêmes problèmes, à mettre par écrit ce qui n’était jusqu’alors qu’oral, certes en sélectionnant, mais jamais en modifiant ce qui était jusqu’alors, je me répète, oral.

Pour enfin dire quelques mots sur les apocryphes chrétiens, tous ne sont cependant pas orthodoxes. Il y a des écrits anciens judéo-chrétiens qui sont théologiquement admissibles dans leurs grandes lignes (toute une partie de l’Evangile de Pierre), des pieuses fictions presque toujours orthodoxes mais laissant trop de part au merveilleux (par exemple le Protévangile de Jacques), mais aussi des écrits clairement hétérodoxes et hérétiques (docétisme de l’Evangile de Pierre, encratisme des Actes de Paul et de Thècle, gnosticisme de l’Evangile de Thomas, rejet du Dieu des Juifs et le Dieu séparé de l’Evangile de Marcion, etc…). Ce sont de précieux témoignages, parfois des aides, mais il faut les approcher avec prudence car ils oublient souvent la substance de la Bonne Nouvelle ! Par ailleurs, la rédaction de ces textes est toujours  postérieure au premier siècle, s’échelonnant jusqu’au VII° siècle, voire même jusqu’au XX° avec l’Evangile d’André créé de toutes pièces par des ennemis du Catholicisme ! Ainsi, si certains sont théologiquement justes, ils ne peuvent pas être confondus avec le canon, parce que le critère de sélection majeur a été, outre la fidélité à la Parole, l’ancienneté, donc la proximité avec le Christ ou ses témoins réels et immédiats ! L’une des explications de l’actuelle volonté de certains à reculer les dates de rédaction des textes du Nouveau Testament tient justement en une volonté d’introduire la confusion avec ces apocryphes afin de justifier par ce moyen leurs propres doutes ou attaques contre le Christianisme, afin de faire croire qu’une sélection infondée aurait été faite ! Pour conclure, ne pas confondre les apocryphes et les Agrapha

Evoquons maintenant les Pères Apostoliques… Les Pères Apostoliques se sont axés sur la parénèse – qui est une forme de la prédication consistant en une exhortation à caractère moral ou social, et visant au suivi d’une attitude de vie chrétienne -, la liturgie, la catéchèse, la mission et la lutte contre les hérésies, fondant ainsi la dogmatique. Ceci explique pourquoi il y a peu de références à la vie de Jésus. Je rappelle que les Pères Apostoliques sont Clément de Rome (fin du premier siècle), Ignace d’Antioche (mort vers 107), Polycarpe de Smyrne (né dans la seconde moitié du premier siècle), Papias d’Hiérapolis (vivant en 130), Hermas (écrit vers 140), ainsi que les auteurs de la Didachè (seconde moitié du premier siècle), de l’Homélie du II° siècle, du Martyre de Polycarpe, de l’Épître de Barnabé et du À Diognète (deuxième ou tout début du troisième siècle). Or, voici les passages du Nouveau Testament avec lesquels ils ont, pour le moins, des similitudes :

(Mt) 3, 7 ; 3, 15 ; 3, 17 ; 5, 3 ; 5, 10 ; 5, 22-26 ; 5, 32-33 ; 5, 39-42 ; 5, 44-47 ; 6, 5 ; 6, 9-16 ; 6, 24 ; 7, 1-2 ; 7, 6 ; 7, 12 ; 7, 21 ; 8, 17 ; 9, 12-13 ; 10, 10 ; 10, 22 ; 10, 28 ; 10, 32 ; 10, 40 ; 12, 31 ; 12, 33 ; 12, 50 ; 13, 20 ; 13, 22 ; 13, 39 ; 15, 13 ; 15, 19 ; 16, 26-27 ; 17, 5 ; 18, 3 ; 18, 15-35 ; 19, 8-9 ; 19, 12 ; 19, 17-18 ; 19, 30 ; 20, 16 ; 20, 28 ; 21, 9 ; 21, 15 ; 21, 22 ; 21, 37 ; 22, 14 ; 22, 37-39 ; 22, 42-45 ; 23, 8 ; 24, 4 ; 24, 10 ; 24, 13 ; 24, 24 ; 24, 30-31 ; 24, 42-44 ; 25, 13 ; 26, 24 ; 26, 31 ; 26, 55 ; 26, 64 ; 27, 34-48 ; 28, 18-19

(Mc) 1, 37 ; 2, 17 ; 3, 35 ; 4, 18-19 ; 6, 52 ; 7, 6 ; 9, 47 ; 9, 50 ; 10, 11 ; 10, 23 ; 10, 45 ; 12, 37 ; 14, 21

(Lc) 1, 75 ; 4, 18-19 ; 6, 9 ; 6, 20 ; 6, 27-38 ; 8, 21 ; 9, 24 ; 10, 3 ; 10, 21-22 ; 12, ; 12, 29 ; 12, 35 ; 12, 42 ; 13, 14-16 ; 14, 3-5 ; 16, 10-13 ; 17, 2 ; 17, 33 ; 20, 17 ; 20, 41

(Jn) 1, 7 ; 1, 18 ; 3, 3-8 ; 3, 17 ; 4, 10 ; 5, 19 ; 5, 30 ; 6, 33 ; 7, 38 ; 7, 42 ; 8, 28-29 ; 10, 7 ; 10, 9 ; 10, 18 ; 12, 25 ; 12, 31 ; 12, 49 ; 13, 20 ; 13, 31 ; 14, 6 ; 14, 12 ; 15, 10 ; 15, 18-19 ; 17, 11-16

(Ac) 1, 6 ; 1, 25 ; 2, 24 ; 2, 38 ; 10, 15 ; 10, 35 ; 10, 42 ; 10, 48 ; 13, 22 ; 14, 14 ; 14, 16 ; 15, 17-18 ; 15, 29 ; 17, 24-25 ; 17, 30 ; 19, 5 ; 20, 28 ; 20, 33-35

(Rm) 1, 3 ; 1, 29-32 ; 2, 4 ; 3, 25 ; 4, 3 ; 4, 11-12 ; 5, 17-19 ; 6, 4 ; 8, 5 ; 8, 12-13 ; 8, 32 ; 11, 33 ; 12,9 ; 12, 17 ; 13, 1 ; 14, 10-12 ; 15 ; 27 ; 16, 15

(1Co) 1, 20 ; 1, 23 ; 1, 25 ; 2, 9 ; 2, 14 ; 3, 9 ; 3, 16 ; 4, 4 ; 4, 10-14 ; 5, 6 ; 6, 2 ; 6, 9-10 ; 6, 19 ; 7, 11 ; 7, 22 ; 7, 3-40 ; 8, 1 ; 9, 1 ; 9, 7-15 ; 9, 24-27 ; 10, 25 ; 10, 28 ; 11, 1 ; 12, 16 ; 14, 2 ; 14, -9 ; 14, 25 ; 15, 25 ; 15, 32 ; 15, 50 ; 16, 22

(2Co) 4, 4 ; 5, 1 ; 6, 7 ; 6, 9-10 ; 7, 10 ; 8, 21 ; 10, 3 ; 11, 9 ; 12, 13-16 ; 13, 11

(Ga) 1, 1-2 ; 1, 12 ; 3, 28 ; 4, 4 ; 5, 7 ; 5, 17 ; 5, 19-21 ; 6, 2 ; 6, 7

(Ep) 1, 20-23 ; 2, 5 ; 2, 8-9 ; 3, 8-9 ; 4, 4-6 ; 4, 22-24 ; 4, 26 ; 4, 29-30 ; 5, 1 ; 5, 21 ; 5, 25-29 ; 6, 1 ; 6, 5 ; 6, 9 ; 6, 13(Ph) 1, 11 ; 2, 2 ; 2, 4 ; 2, 10 ; 2, 16-17 ; 3, 12-14 ; 3, 20-21 ; 4, 18

(Col) 3, 8

(1Th) 2, 7 ; 4, 16 ; 5, 13 ; 5, 16

(2Th) 1, 4 ; 1, 12 ; 2, 9 ; 3, 15

(1Tm) 1, 1 ; 1, 3 ; 1, 5 ; 2, 6 ; 3, 16 ; 5, 18 ; 6, 3 ; 6, 7 ; 6, 10 ; 6, 16(2Tm) 2, 4 ; 2, 8 ; 2, 12 ; 4, 1 ; 4, 6-8 ; 4, 10

(Tt) 1, 2 ; 3, 1 ; 3, 4-7

(He) 1, 3-4 ; 3, 2 ; 3, 4 ; 11, 3 ; 11, 10 ; 11, 33 ; 12, 10 ; 12, 28 ; 13, 24

(Jc) 1, 5-6 ; 1, 27 ; 2, 7 ; 4, 11-12 ; 5, 4

(1P) 1, 3 ; 1, 7-8 ; 1, 17 ; 1, 21 ; 2, 5-6 ; 2, 11-13 ; 2, 22 ; 2, 24 ; 3, 18 ; 4, 8 ; 4, 11 ; 4, 13 ; 4, 15-16 ; 5, 7

(2P) 1, 13 ; 2, 20

(1Jn) 1, 1 ; 2, 13-14 ; 2, 18 ; 3, 13 ; 3, 22 ; 4, 2-3 ; 4, 19

(Jude) 2, 25

(Ap) 1, 16 ; 2, 23 ; 3, 7 ; 3, 11 ; 5, 13 ; 13, 2 ; 13, 13-17 ; 19, 20 ; 21, 2-3 ; 22, 12 ; 22, 20

Tout ceci corrobore le contenu du Nouveau Testament et son ancienneté ! Autant de similitudes et de reprises en finalement très peu de pages !

Retenons pour finir les points suivants :

⒜ Jésus n’a rien écrit parce qu’il ne venait pas pour abolir la Loi, mais pour faire rentrer l’amour dans le cœur des hommes. Il était lui-même le témoignage et n’avait pas besoin d’écrire lui-même.

⒝ Le monde où vivait Jésus était, malgré les écrits existants, essentiellement oral.

⒞ Si les textes avaient été trafiqués, il est certain que les truqueurs auraient supprimé les passages gênants, notamment ceux relatifs à la fin des temps dans la génération même ayant connu le Christ.

⒟ Des sources écrites ont disparu, mais cela tient aux supports, aux persécutions, aux invasions, aux tremblements de terre, aux incendies, pas à une volonté de camoufler. De plus, on trouve par hasard des textes très anciens, soit dans des caches (suite des persécutions), soit dans des monastères qui ne savent même pas ce qu’ils ont dans leurs rayonnages !

⒠ On n'a plus le texte exact de la Loi romaine des XII Tables. Pourtant, personne ne met pour autant en doute leur existence et leur contenu !

Pour conclure, ce tableau de synthèse issu de travaux personnels (Datation des Evangiles (2) ) :

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