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2 avril 2010 5 02 /04 /avril /2010 16:16

Prénommé Bruno, Léon IX (1049/1054) était de la famille des Habsbourg. Moine au couvent de Worms, il allait être nommé Évêque par l’empereur. Malgré ce qu’en disent certains, il fut un Pape légitime, à la fois parce que le Siège apostolique était vacant et parce que l’antipape existant était mort. De plus, il n’accepta le Pontificat qu’à la condition qu’il obtiendrait l’assentiment de tout le clergé et de tout le peuple de Rome. Il devait arriver à Rome accompagné par Hildenbrand, et il fut couronné dix jours pus tard sous les applaudissements unanimes du clergé et du peuple de Rome.

Il allait immédiatement se mettre à l’ouvrage, donnant une priorité absolue à la lutte contre la simonie du clergé. Il allait réunir à cet effet un concile à Saint-Jean-de-Latran, tout en convoquant dans le même temps un concile à Reims. Il allait convoquer deux autres conciles, l’un à Rome et l’autre à Verceil, contre l’hérésie de Berengarius ; la même année, allait se tenir un autre concile où il fut décrétée que tous les prêtres devaient sans délai mettre à la porte leur concubine ou se démettre de leur fonction.

En 1052, il devait se rendre en Germanie fin de réconcilier l’empereur avec André, roi de Hongrie, et d’obtenir l’appui du roi de Germanie contre les Normands. Il allait conduire lui-même cette armée contre les barbares ; vainqueur des Normands, il les soumit au pouvoir pontifical et les contraint à payer tribut. Après avoir posé les armes, il allait envoyer une lettre réfutant toutes les difficultés soulevées par Michel Cérulaire contre l’Église romaine. De même, il envoya des légats à Constantinople en vue de sceller la paix, mais il devait tomber malade avant leur retour et mourir en 1054.

Les Romains lui auraient volontiers donné comme successeur Hildenbrand, mais il y eut des oppositions. Les Romains s’engagèrent alors à recevoir un Pape à la condition que celui-ci fut agréé par Hildenbrand. L’empereur allait alors nommer Gébéard qui devait accepter le souverain pontificat, mais à la condition qu’Henri rétablisse l’autorité de la Chair de Saint Pierre, ce qui allait constituer un grand pas vers la liberté de l’Église.

 

 

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