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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 09:41

En 1926, le grand spécialiste allemand de l’ « hygiène anthropologique » qu’était le Professeur Docteur von Gruber faisait ainsi le « portrait racial » d’un homme politique. A noter que ce "monsieur" devait succomber peut de temps après dans un accident…

 

« Visage et tête de mauvaise race, de bâtard : front bas et fuyant, nez disgracieux, maxillaires forts, petits yeux, poil sombre. Une petite moustache en brosse, juste de la largeur du nez, donne au visage quelque chose de particulièrement autoritaire. L’expression n’est pas celle d’un être qui possède une parfaite maîtrise de soi, mais celle d’un agité furieux. Tics des muscles du visage. Enfin, une expression de vanité satisfaite. »

 

De qui s’agissait-il ? à qui se rapportait ce portrait si flatteur ? à un certain … Adolf Hitler ! Et dire que ce dernier s’est servi des « travaux » de von Gruber pour définir les « critères » permettant la délivrance des « certificats de race. » Heureusement qu’il n’a pas eu à se juger aux travers des critères qu’il imposait aux autres ! C’est si facile quand on est dictateur… Le monde aurait peut-être été plus tranquille s’il s’était auto-appliqué ce qu’il exigeait des autres, s’il s’était tiré une praline dans le crâne à la lecture du portrait de ce « dégénéré »…

 

En passant : quel est le point commun entre Hitler, Himmler, Bonnot, Landru et Petiot ? Eh bien, ils condamnaient tous les cinq absolument toute consommation de tabac et d’alcool !

 

Alors, pour être démocrates et amis de la liberté, fumons et bourrons-nous (même avec modération), mais surtout rendons grâce à la dive amphore et laissons nous emporter par la fumée, sans en abuser bien sûr, ou, au minimum, laissons en libre la population !

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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 17:21


Notons, juste en passant, mais ceci démontre à lui seul la dimension spirituelle de la nation, … et son impossible définition, qu’en tenant compte d’une approche par les treize difficultés énoncées ci-dessus, et en ne retenant que deux éléments définiteurs tant pour l’identité que pour la nation, on arrive, dès que l’on hiérarchise les idées et oppositions, à un nombre de combinaisons possibles, donc de conceptions possibles avoisinant les … 64,5 x 1036 ! Il est donc humainement impossible de donner une définition unique à l’identité nationale, et ce encore plus dans le cadre d’un débat ouvert ! Il fallait donc préparer clairement le terrain du débat, ce qui ne fut jamais fait ! Par ailleurs, pour en revenir au mot spirituel utilisé plus haut, gardons à l’esprit que selon certains scientifiques la dimension maximale de l’Univers serait de l’ordre de 1027, ce qui tendrait à prouver, ne serait-ce que par intuition, que la nation dépasse très largement la réalité matérielle, cette nature spirituelle expliquant peut-être pourquoi, de par sa transcendance induite, les constitutionalistes l’ont peu à peu posée comme substitut à Dieu pour fonder le droit naturel, et ce bien plus que la Raison. Notons que selon le Père Garrigues, la nation est le moyen secondaire et indirect du gouvernement de Dieu sur le monde ; servant à gérer le provisoire, elle n’est donc pas destinée à la vie éternelle (Olivier Chaline, « Les nations et le salut du monde », in : Communio, n° XIX, 2, n° 112, mars-avril 1994, page 6). Par contre, elle se situe bien dans une métaphysique, ne serait-ce que dans celle des deux Cités augustiniennes ! D’ailleurs, Camille Desmoulins ne disait-il pas que la volonté d’une nation est la foi. C’est à elle seule qu’il sied de dire : car tel est notre plaisir (Camille Desmoulins, La France libre) ? La volonté de la nation serait une foi en elle-même… 

 

L’approche de l’idée de nation, de celle d’identité, et enfin celle d’identité nationale ne serait-elle donc qu’ontologique c’est-à-dire une analyse dans le cadre de l’être en tant qu’être. Nous sommes dès lors en pleine métaphysique, bref, dans la région de l’être, ces diverses propriétés et causes supposant une réalité essentielle et permanente, un principe d’activité et un sujet d’inhérence des qualités. C’est la région de l’être, de ce qui est en soi essentiellement et non accidentellement ou causalement. Il y aurait ainsi une science de l’être-nation par rapport au paraître-nation, de l’inconditionnel-nation par rapport à ce qui est conditionné et dépendant de et dans la nation. Et ce d’autant plus que la Constitution pose la nation à la fois comme être, comme étant, et comme être absolu, d’autant plus que la nation a peu à peu abouti à la négation de Dieu, ou plus exactement à sa négation comme référence. Dans le cadre d’une approche née des Lumières qui théoriquement le transcende, l’homme est grandi par la négation de toute référence autre que la référence à lui-même, ce qui a imposé l’introduction d’un substitut à Dieu, à l’Etre Suprême, à l’humanité-monde, bref, l’idée de nation !

 

D’ailleurs, même les législateurs de 1789 se sont sentis obligés de faire la Déclaration du 26 août en présence et sous les auspices de l’Etre Suprême, entité transcendante ! Mais les fondateurs des Nations unies ont pour leur part fait appel à un idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations, l’objet se substituant ici à l’être… Ces deux formules sont claires… Le législateur de 1789 restait dans le cadre d’une idéologie européenne, même des Lumières, dans son option religieuse, ce qui impliquait et engendrait l’obligatoire référence à un Etre Suprême, à un Etre absolu posé au firmament de l’histoire humaine, la déclaration française des Droits de l’Homme et du Citoyen se voulant universelle, au contraire de leurs équivalentes étasuniennes… Comme l’écrivait en 1970 Jacques Godechot, il y a une grosse différence entre les textes américains et le texte français [des déclarations des Droits de l’homme]. Les premiers (…) proclament les droits du citoyen de la Virginie ou du Massachussetts. La déclaration française, au contraire, se veut universelle (J. Godechot, Les Constitutions de la France depuis 1789, Garnier-Flammarion, Paris, 1970).

 

C’est le fruit de la tradition européenne – à la fois foi et raison –, de la philosophie théiste, l’œuvre des rédacteurs de théodicée qui, malgré tout, même matérialistes, ressentaient le besoin d’une transcendance vraie ! Les déclarants de 1948 se fondèrent et fondirent eux totalement dans une idéologie séculière rêvée, celle de l’idéal à atteindre. Ceci explique peut-être pourquoi l’ONU connaît tant de difficultés, l’homme idéalisé étant la seule mesure de l’homme réel… Nous reviendrons sur les deux dimensions posées ci-dessus…qui d’ailleurs à elles seules permettent de comprendre le rôle original que peut jouer la France au sein de l’ONU, si elle le veut bien, si elle veut bien ne pas se dissoudre, mais aussi les tiraillements qui ont toujours existé entre la France et cette organisation internationale qui se veut elle-même et par elle-même première !

 

Ceci oblige dans tous les cas, puisque nous sommes dans une métaphysique, républicaine certes, mais dans une métaphysique, à analyser la nation, fondatrice au sein de l’idée républicaine et du concept d’identité nationale au travers des idées d’acte, de puissance, d’être en lui-même, de substance, d’accident, d’essence et d’existence… En effet, la métaphysique reste fondée sur l’idée qu’au-delà du mouvement et de la quantité l’intelligence saisit en chaque res ce qui fait que chaque réalité a une existence indépendante de la matière et du mouvement, bref une substance, en chaque es une essence... Or, nation est à la fois res, juridiquement parlant, et es, idéologiquement – au sens non politique – parlant !

 

Dans tous les cas, il a donc été absurde de poser l’identité nationale comme norme juridique, dans une norme juridique comme l’ont fait les rédacteurs du Traité sur l’Union européenne, ou alors il fallait fonder l’Union sous les auspices de la … civilisation ou de la nation européenne, ce que voulait instinctivement Valéry Giscard d’Estaing avec sa référence au Christianisme et à l’humanisme grec dans la première mouture du projet de Constitution pour l’Union européenne, ce que soutenait Jean-Paul II ! A défaut, on est dans le simple vide de la technicité mécaniste…

 

Revenons un instant sur la nation comme es…, car la nation est un être de raison du fait qu’il ne lui appartient d’exister  que de par notre esprit seul…

 

Un être de raison est un être qui n’existe et ne peut exister en dehors de l’esprit de l’individu ou de la société où il se trouve comme objet ou comme concept objectif. Nous sommes avec la nation en présence d’un être de raison positif en ce sens qu’il fonde des relations, par exemple de prédicat, de la notion d’universel par rapport à ses « inférieurs » relatifs. L’être de raison est donc avant tout un être logique formant un mode particulier de connaissance de notre esprit, permettant de le dépasser. Nous sommes donc en présence d’une idée-être de nature spirituel mais liée à la stricte raison. Nouveau paradoxe de la nation…

 

Tous les êtres, existants ou possibles, ont ceci de commun d’être quelque chose à quoi il appartient d’exister d’une façon quelconque : id cui competit esses, id cujus actus est esse. Ce sont là les seules définitions que l’on puisse en fait donner de la notion d’être, puisqu’il s’agit de la notion la plus simple de toutes, et qui ne comprend ni genre, ni différence spécifique ; c’est aussi ce qui fait toute la difficulté de la définition de l’être. Or, la nation est un être de raison, tout en étant une idée… Se pose donc un nouveau problème, car, a contrario d’une idée, un être (… ce qu’est aussi la nation comme source, en faisant ainsi un être un soi, et comme sujet de droit, en faisant ainsi un être en un sujet, ici le droit), fut-il spirituel, fut-il imaginaire est essentiellement multiple. Et ce caractère multiple de la nation est une évidence ! Il y a de multiples façons d’être un être, ces façons étant caractérisées soit par l’absence de toute puissance passive (on parle alors d’acte pur), soit par le mélange plus ou moins complexe de puissance qui vient limiter le degré de cet acte essentiel qu’est l’existence. Mais la nation, si elle est être, peut-elle agir directement ? Ceci lui est impossible car, comme le dit d’ailleurs la Constitution, elle a besoin d’un medium pour agir, ce medium étant le peuple, qui pour lui permettre de s’exprimer lui est inséparable. Mais les textes constitutionnels posent alors problème puisque si la déclaration de 1789 énonce en son article 3 que le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation, la Constitution de 1958 nous apprend au premier paragraphe de son article 3 que La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum.

 

On pourrait néanmoins, déjà dire que si l’Etat n’est pas consubstantiel à la nation, le peuple lui l’est ! Or, la consubstantialité est-elle possible entre deux actants, d’ailleurs posés à des degrés différents, mais chacun premier par les deux textes de base de nos institutions ? sans consubstantialité, les deux peuvent-ils être à la fois, comme posé dans les textes constitutionnels en vigueur, les deux cause première ? Nous y reviendrons… Notons cependant que les Législateurs de 1789 avaient résolu le problème en plaçant leur texte sous l’auspice de l’Etre Suprême qui était alors cause première, nation et peuple devenant alors deux causes secondes efficientes…De ce fait, la notion d’être, pas plus d’ailleurs que celle de non-être, qui se distingue ici de néant puisqu’acte en potentiel, n’est donc pas une notion simplement et pleinement univoque.

 

Notons que même si elle est indéfinissable a priori, la nation est ! Elle impose donc une ontologie et une théologie. Elle est d’une certaine manière la religion de la cité terrestre, plus encore le substitut de Dieu pour le royaume de ce monde ; mais, à ce titre, elle offre le danger des guerres de religion. Les guerres des nations sont plus meurtrières que les guerres anciennes, comme le furent les guerres de religion, car c’est une foi qui est en jeu ; on est passé de guerres de famille et patrimoniale (économes en hommes du fait de l’idée de sujet et de patrimonialité) à des guerres de religion opposant deux fois nationales (cf. Première guerre mondiale…). Plus que la technique, c’est la nation qui a déshumanisé la guerre. Là, la critique de la nation est totalement admissible !

 

Etant d’une certaine manière la religion de la cité terrestre, et c’est comme cela que la percevront les idéologues marxistes, les radicaux anticléricaux et les positivistes, dont Maurras (Il suffit de réfléchir sur sa théorie de l’historicisme… Mais sans aller aussi loin, force nous est faite de constater que l’enseignement de Charles Maurras et de son école est en fait une application stricte du positivisme d’Auguste Comte à la politique ; puisque l’on peut rien savoir sur l’au-delà, les religions ne sont que des moyens qu’on fera servir l’ordre social. Il y a ici une stricte transposition à la politique du positivisme comme doctrine qui par un habile et inconscient transfert porte au compte de la certitude scientifique l’ancienne incertitude des sceptiques sur la valeur de la raison. C’est cela et non son monarchisme qui fonda son excommunication et l’interdit, toujours valable d’ailleurs, de certains de ses écrits…)... Et c’est ainsi qu’à partir de 1880 environ, bref de la prise des pouvoirs par les tenants et penseurs du socialisme marxiste et/ou anarchiste, tout semble avoir été conçu par les laïcistes – la laïcité n’ayant rien à voir avec le laïcisme – pour que la République laïque socialiste se substitue à la Foi catholique, l’objet de la politique des Lumières, du marxisme et d’un certain radicalisme uniquement socialiste étant non pas de fonder la République mais de détruire le Catholicisme, d’où la nécessaire mise en place, le spirituel étant malgré tout indépassable, d’une sotériologie de la nation, bref d’une doctrine du salut par la rédemption, d’où la nécessité des guerres de nations, mais aussi de la théorie du bienfait des crises, ce qui est totalement négatif ; c’est Jacques Rueff exposant dans la première moitié du XXème siècle que l’on ne briserait les archaïsmes des technocraties et des droites et des gauches inertes qu'en insistant sur le bienfait des crises, voire même qu’en les créant, mais des crises jugulées et conduisant au consensus de la concertation et du dialogue… Toujours est-il que dans le cadre de cette sotériologie de substitution de la nation à la religion catholique on pourrait poser les parallèles suivants :

 

Dieu = Etre Suprême, Déesse Raison

Trinité = Nation, Peuple, Raison (ou Liberté ou Loi)

Vertus théologales = Liberté, Egalité, Fraternité

Foi = Théisme, Matérialisme

Pape = Président de la République

Infaillibilité pontificale = élection du Président au suffrage universel

Infaillibilité de l’Eglise = absence de contrôle constitutionnel des actes de l’exécutif

Concile = Congrès

Cardinaux = Ministres

Archevêques = Préfets

Evêques = Parlementaires

Prêtres = Instituteurs

Religieux = Grand Orient de France

Abraham = Vercingétorix à Alésia

Moïse = Clovis et son baptême (!!!)

Salomon = Saint (!!!) Louis sous son chêne

David = Napoléon Bonaparte

Très Sainte Vierge Marie = Déesse Raison, puis Sainte (!!!) Jeanne d’Arc

Saints = Duguesclin, Saint (!!!) Vincent de Paul, Barat, Marceau, Lannes, Pasteur, Hugo, etc…

L’Inquisition = Procureurs et procédure pénale (celle-ci étant d’ailleurs … inquisitoire)

Ancien Testament = Taine, Michelet

Nouveau Testament = Aulard

Décalogue = Déclaration de 1789

Baptême = Certificat d’études, le baptême républicain n’ayant pas connu de réel succès

Confirmation = Admission au conseil de révision

Mariage religieux = Mariage civil

Eucharistie = Banquets républicains

Pénitence = Dégradation civile ou militaire

Ordre = Célibat des institutrices + Légion d’Honneur

Sacrement des malades = Assurance maladie

Pratique de la charité = Sécurité sociale

Vision de l’espérance = Les lendemains qui chantent

Exercice de la foi = Morale laïque

Pouvoir des clés = Divorce

Code de droit canonique = Constitution + Codes civil et pénal

Exégèse réservée aux théologiens = refus du mandat impératif

Calendrier grégorien = Calendrier révolutionnaire

Catéchisme = Manuel d’instruction civique, Catéchisme positiviste

Dimanche = décadi

Guerre juste = guerre révolutionnaire, guerre du droit

 

La nation, comme l’Eglise, a besoin de saints ; c’est le paradoxe de Jeanne d’Arc ! La nation a besoin de miracles ; c’est la mise en exergue des événements finalement anodins que furent la prise de la Bastille ou encore Valmy… La nation est posée ici comme une mystique républicaine, république étant prise ici au sens pur primitif d’aristocratie, de monarchie tempérée, de politie ou de démocratie, s’opposant à l’absolutisme, et, dès lors que l’absolutisme impose l’idée de nation, celle-ci se résume à la personne du chef qui l’incarne ou du Coran dans sa vision unitariste… Pour s’imposer, la nation, au sens non pur, a eu besoin de développer ses prophètes, de développer en parallèle une histoire factuelle et une mystique ; ce fut le rôle des Michelet, Taine, etc… La nation a besoin d’un ensemble de règles l’organisant, comme l’Eglise a eu besoin de développer un droit canonique ; ce seront la Constitution, le Code civil et le Code pénal, dont les rubriques sont d’ailleurs très parallèles à celles du droit canonique catholique !

 

Néanmoins, il est fort possible de faire exister le concept de nation avec un autre schéma idéologique, voire même avec un schéma idéologiquement neutre. En effet, il ne faut pas oublié que nous avons changé de paradigme en 1789. Mais il faut alors se dépouiller des oripeaux du marxisme et du matérialisme pur, admettre une certaine transcendance… Reste ici que la culture est inséparable de la nation comme le démontre le passage au XIXème d’une culture chrétienne ou des Lumières à une culture nationale. Nation et culture sont inséparables, ce qui fait que nation et civilisation sont elles aussi inséparables, la civilisation étant l’ensemble des connaissances, des croyances, des institutions, des mœurs, des arts et des techniques d'une société (Dictionnaire de l’Académie Française, 9ème édition) ; civilisation ne doit en aucun cas être pris au sens que lui donnent Freud et Marcuse, c'est-à-dire comme synonyme totalement interchangeable de culture (notons que lors de l’inauguration de la nouvelle galerie des arts islamiques du Musée du Louvre le 17 septembre 2012, le Président François Hollande a lié les mots culture et civilisation, hiérarchisant même les diverses civilisations islamiques, trouvant les anciennes supérieures à certaines contemporaines ! Il est vrai qu’il avait aussi parlé d’élan national, de patrie, dans son intervention sur TF1, le 9 du même mois… A-t-il oublié ses propos d’avant élection ?) ; mais ce caractère d’inséparabilité ne fait-il pas qu’il y a, en résonnance au romantisme, perspective d’un nouveau choc à venir entre les termes de nation et de civilisation ? ... La définition donnée par l’Académie Française, si elle est éventuellement valable en psychanalyse, est inexacte en science politique  – celle-ci considérant la culture comme une composante de la civilisation –, et même en anthropologie – cette dernière considérant la civilisation comme sous-concept de celui de culture –... Il est vrai que ce sens pourtant premier du mot n’est ni marxiste, ni marxien, ni anthropologique, ni évolutionniste, ni gauchiste, ni raciste ou ni voltairien... A ce propos, Lorsque Claude Guéant invoqua le 7 février 2012 la civilisation à l’Assemblée, totalement d'accord avec lui..., sauf que « civilisation » n’est pas synonyme de « régime politique », étant à la fois plus et à la fois moins… De plus, il s'étonne de la réaction ? Il n'avait qu'à pas baisser culotte avec l'UMP sur le débat relatif à l'identité nationale, alors même que l'article 4 § 2 du TUE imposait qu'on la définisse (mais on ne l'a pas dit)…D'ailleurs, en posant la civilisation européenne (laquelle au fait ?) comme des ténèbres, comme négative, certains à gauche, comme Madame Taubira, ne créent-ils pas eux-mêmes une hiérarchie des civilisations (hiérarchie que posait d'ailleurs Marx lui-même avec son idée d'évolution historique et sa théorie de la succession des modes de production) ? Il y a donc contradiction interne se surajoutant à une culture (fait certes général dans le monde politique à de rares exceptions près) assez faible sur le plan conceptuel... Les propos tenus en réponse par un parlementaire ont été outranciers, voire clairement insultants (« invasion », « ténèbres », comparaison avec le « nazisme », allusion aux « sociétés européennes comme uniquement négatives », etc...)... Avait-il oublié la propre doctrine du Parti Socialiste ? Aurait-il condamné François Hollande hiérarchisant les civlisation islamiques ? Mieux, comme Hitler parlait de civilisation nazie, met-il cette dernière à égalité avec la nôtre ? Je m’y refuse… Ultime question... Puisque la civilisation européenne et occidentale est mauvaise, pourquoi ce Parlementaire a-t-il ressenti la nécessité de passer un Doctorat à la Sorbonne, phare de la culture et de la civilisation "occidentale" ? Notons en passant que selon Jean-Claude Carrière, défendant Charlie Hebdo et ses outrageantes caricatures, il y a supériorité des civilisations reconnaissant les valeurs universelles et des droits de l’homme, et ce sur France Info le 19 septembre 2012.

 

Pourtant, comme l’écrivait Aristote, l’homme est par nature un animal politique ; si bien que celui qui vit hors cité, naturellement bien sûr et non par le hasard des circonstances, est soit un être dégradé, soit un être surhumain (Aristote, Politique, I, 2, 9).  Pourtant, comme l’écrivait Bakounine, l’homme ne crée pas la société, il y naît… En fait, les adulateurs de la nation de la IIIème République avaient oublié que les deux cités peuvent coexister comme le démontra Saint Augustin, … trop souvent mal lu…

 

En effet, selon saint Augustin, comme il y a deux amours, il y a deux cités, l'amour engendrant spontanément une société dont il est le lien, et tous les groupements humains se réduisent à ces deux cités, qui peuvent donc être plurielles, cités dont les caractères sont opposés :

« Ainsi, il existe deux amours ; l'un saint, l'autre impur ; l'un de charité, l'autre d'égoïsme ; l'un concours à l'utilité commune, en vue de la société céleste, l'autre fait plier l'intérêt général sous sa puissance particulière, en vue d'exercer une orgueilleuse tyrannie ; l'un est calme et paisible, l'autre bruyant et séditieux. Le premier préfère la vérité à une fausse louange ;  le second aime la louange,  quelle qu'elle soit ; le premier, plein de sympathie, désire à son prochain ce qu'il souhaite pour lui-même ; le second, plein de jalousie, ne veut que se soumettre son prochain ; enfin, l'un gouverne le prochain pour le prochain, l'autre, pour soi. Ces deux amours ont d'abord paru chez les anges, l'un chez les bons, l'autre chez les mauvais : de là deux cités fondées parmi les hommes, sous le gouvernement merveilleux et ineffable de la Providence qui ordonne et régit la création universelle, la cité des injustes et celle des méchants. Elles se mêlent ici bas à travers les siècles, jusqu'au dernier jugement qui les séparera sans retour. Alors l'une sera réunie aux bons anges et trouvera dans son Roi l'éternelle vie, l'autre sera réunie aux mauvais anges et précipitée avec son roi dans le feu éternel. Telles sont les deux cités. » (Saint Augustin d’Hippone, De la Genèse au sens littéral, XI, 15, 20)

Quelques remarques importantes s’imposent suite à la lecture de cet extrait. En premier lieu, la Cité de Dieu peut se retrouver dans ce monde. Elle est donc, hormis celle des anges, elle aussi terrestre jusqu'à heure du dernier jugement. On devrait donc parler, pour ce qui est de ce monde, de la Cité de Dieu face à la cité des hommes. Ensuite, la Cité de Dieu ne s'oppose en rien à la démocratie et à la république, étant finalement indifférente à sa forme de gouvernement, tant que l'intérêt général et l'amour du prochain priment. Seules les formes dévoyées de gouvernement, telles que présentées par Aristote, s'y opposent : tyrannies, oligarchies, anarchies, … La Cité de Dieu n'est en fait conçue monarchie qu'après le dernier jugement, sous la seule royauté de Dieu, et de nul autre. Sa vision n'est donc en rien – contrairement à ce qu’affirment certains - apologie de la monarchie sur terre ! Enfin, et plus difficile à concevoir, ce n'est pas Satan qui règnera aux enfers, même s'il est le roi des mauvais anges et des méchants. Il souffrira lui-même du feu éternel. Donc, contrairement à une iconographie répandue, Satan lui même rôtira en Enfer. Mais nous reviendrons sur les deux cités, notamment lorsque nous analyserons la nation au travers des trois grands degrés de la société civile posés par Saint Augustin :

« Après la cité, l'univers, troisième degré de la société civile ; car le premier, c'est la maison. Or, à mesure que le cercle s'agrandit, les périls s'accumulent. » (Saint Augustin d’Hippone, De Civ. Dei, XIX, 7)


Et si la preuve de la nation ne pouvait être qu’ontologique, qu’au travers du si elle n’était pas ? La question en débat n’aurait-elle dû dès lors être : La France peut-elle exister sans identité nationale ? ou encore :  La crise de la nation est-elle le parallèle en démocratie de la crise actuelle de la foi religieuse ? Car on ne peut échapper à une évidence… Si l’on efface de l’esprit des gens la religion, la nation, ou tout autre principe transcendant, que ce soit la loi ou la raison, il n’y a plus de métaphysique, plus de philosophie première. On a seulement une sociologie et une action, dans le cadre du matérialisme, y compris pour l’art. Le véritable enjeu du refus de la nation, serait-il la suppression de la dernière transcendance collective, du dernier obstacle au matérialisme et à la finance ? Le triomphe de l’individualisme et du libéralisme matérialistes ?

 

Nous avons parlé dans la question possible posée ci-dessus de démocratie. En effet, la nation, sauf à être fondée sur le seul sang ou sur la race ce qui n’est pas l’approche française, n’est qu’un mythe en absolutisme, césarisme ou totalitarisme ; ce qui prime dans ces formes de gouvernement c’est la personne du chef, l’Etat, le peuple, le système économique, en aucun cas la nation ! Paradoxalement, la nation n’est pas soluble dans la non-démocratie, cette dernière préférant parler de peuple, de patrie, en aucun cas de nation… Ein Volk, ein Reich, ein Führer (Un peuple, un empire, un guide…) dans l’Allemagne nazie, Travail, Famille, Patrie pour l’Etat français, etc… Par contre, l’adjectif national est paradoxalement utilisé par toutes les formes de régime, comme synonyme de fait d’étatique, mais comme ce dernier mot fait peur… Néanmoins, on ne parle jamais autant du peuple, on ne le met jamais autant en avant dans les discours que dans les dictatures, de Jules César à la Corée du Nord, de Hitler à Mussolini, de l’Union soviétique aux démocraties populaires, de Pol-Poth à Castro… D’ailleurs, Robespierre passa de la lutte contre la peine de mort à la tyrannie en passant de la nation au … peuple…

 

Nous reviendrons sur toutes ces questions...

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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 00:01


Cette expression est attestée dès le début du XVII° sous la forme : "Parler latin comme un vasque espagnol" (vasque = basque), dans le cadre d'une querelle sur la prononciation du latin (querelle que l'on retrouvera entre italiens et français au début du XX°, les italiens accusant les français de ne pas savoir prononcer le latin)...


Dès le milieu du XVII°, on dira "Parler français comme un vasque espagnol", et, avec le temps, vers le milieu du XVIII°, "vasque" s'est transformé en "vache"...

 

Comme quoi...

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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 11:16

Les intoxications au monoxyde de carbone concernent tout le monde. Les bons gestes de prévention aussi.
http://www.inpes.sante.fr/70000/dp/10/dp100923.pdf

 

Aider ceux qui sont dans le besoin ne demande parfois pas beaucoup. Outre aider des associations telles que le Secours Populaire, le Secours Catholique, les Resto du Coeur, etc..., ça peut-être aussi tout simplement de lire et de diffuser le "Guide de l'urgence sociale" édité par la Mairie de Marseille et que l'on peut télécharger à l'adresse suivante :
http://www.marseille.fr/sitevdm/document?id=1566&id_attribute=48

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 10:54

De plus, cette modélisation ne prend en compte aucun modérateur ou régulateur subjectif, alors même qu’il existe des optima individuels de consommation, de satisfaction, de saturation, etc….  Elle est en fait contraire aux lois mêmes du marché et ne peut pas fonctionner dans un système libéral. Seule une logique inhumaine et mécaniste d’économie “ marxiste ” peut intégrer un tel schéma ! Mais elle se heurte à un moment ou à un autre à une réaction de l’individu !

 

A

B

A/B

Écart

1157

559

2,07

+ 598

1298

644

2,02

+ 654

1455

743

1,96

+ 712

1632

856

1,91

+ 776

1830

987

1,85

+ 843

2056

1138

1,81

+ 918

2305

1311

1,76

+ 994

2585

1512

1,71

+ 1073

2899

1743

1,66

+ 1156

3251

2001

1,62

+ 1250

3647

2315

1,57

+ 1332

4091

2668

1,53

+ 1423

4587

3076

1,49

+ 1511

5144

3546

1,45

+ 1598

5769

4087

1,41

+ 1682

6469

4711

1,37

+ 1758

7255

5430

1,34

+ 1825

8135

6260

1,30

+ 1875

9123

7216

1,26

+ 1907

10231

8317

1,23

+ 1914

11473

9587

1,20

+ 1886

12865

11051

1,16

 

14427

12739

1,13

 

16179

14684

1,10

 

18143

16927

1,07

 

20345

19511

1,04

 

22815

22491

1,01

 

25585

25925

0,99

 

 

Alors, que nos dirigeants jouent à la belote plutôt qu'au poker avec notre argent !

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 10:49

La croissance économique est un mythe qui ne tient compte ni des limites matérielles de la dite croissance, ni du nivau optimal de développement et de bien-être, ni des différences de situations entre les diverses économies. Et la belote le démontre très bien ! Prenons l’exemple de la partie suivante :

 

Joueur A

Joueur B

Croissance A

Croissance B

Cr B/Cr A

A/B

Écart

228

0

+ ∞

0

- ∞

+ ∞

+ 228

288

81

+ 26,31

+ ∞

+ ∞

3,55

+ 207

404

124

+ 40,27

+ 53,08

+   31,81

3,25

+ 280

520

148

+ 28,71

+ 19,35

-   32,60

3,51

+ 372

612

184

+ 17,69

+ 24,32

+   37,47

3,32

+ 428

684

294

+ 11,76

+ 59,78

+ 408,33

2,32

+ 390

767

339

+ 12,13

+ 15,30

+   26,13

2,26

+ 428

860

387

+ 12,12

+ 14,15

+   16,75

2,22

+ 473

964

441

+ 12,09

+ 13,95

+ 15,38

2,18

+ 523

1032

485

+    7,05

+ 25,17

+ 257,02

2,12

+ 547

 

Victoire écrasante de A, alors même que sa croissance est inférieure à celle de B pendant l’essentiel de la partie (8 fois sur 10), et notamment sur les six derniers coups !

 

La simulation à partir des taux de croissance moyens des six derniers coups (A = 12,14 ; B = 15,27) fait 28 coups sont nécessaires pour une inversion, 21 pour un recul réel, sans qu’une seule réaction n’existe en A et une seule récession en B, ce qui n’est pas possible !

 

Et, pendant ce temps, le plafond optimal a été atteint plus de onze fois ! On n’est plus dans le sur-développement, mais dans l’hyper-développement, avec emballage du système !

 

 

(à suivre)

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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 08:20

Prolégomènes à la philosophie volontairement provocateur et outrancier… ou saynète marseillaise en forme de coup de gueule humoristique…

 

Quartier Saint-Loup, devant le Lycée Marcel Pagnol, à l’heure de la sortie des classes… Elle, la soixantaine bien tassée (mais alors là bien…), genre poisson-lune oublié sur un étal de la halle Delacroix… Lui, même âge, quelques décorations (non militaires naturellement, j’étais faible du cœur, faut comprendre, mais sinon… J’aurais montré à ces officiers j’m’en foutistes et coco comment on les gagne les guerres…), genre vieux beau avec canne… Le philosophe ? intemporel…

 

 « (Elle) - Mon bon monsieur…

 

(Lui) - Ma brave dame…

 

(Elle) - On est servi avec la philosophie, et il est sidérant que l’on donne aujourd’hui la priorité dans la pensée et dans l’enseignement à quelques personnages pour le moins bizarres : un pédophile (Socrate), une brute épaisse, et, de plus, homosexuelle (Platon), un clochard faux-monnayeur (Diogène), un débauché (Épicure), un traître (Dante), un courtisan en mal de titres de noblesse (Voltaire), un donneur de leçons abandonnant ses enfants (Rousseau), un nationaliste égoïste (Fichte), un qui aime pas les femmes et les juifs (Proudhon), un apologue[1] du suicide (Schopenhauer), un malade mental (Nietzsche), un raciste (Darwin), un ancien nazi critiquant le nazisme car pas assez national-socialiste (Heidegger)…

 

(Lui) - Joli palmarès !

 

(Elle) - Quel inventaire à la Prévert !

 

(Lui)  - Et l’on s’étonne ensuite que les jeunes soient paumés ?

 

(Elle) - Qu’ils ne croient plus en rien ? qu’ils n’aient plus de vrais valeurs ?

 

(Lui)  - Mais c’est cela qu’on leur enseigne en priorité !

 

(Elle) - À qui la faute ?

 

(Lui)  - Aux jeunes !

 

(Elle) - Je ne crois pas, quoique…, mais enfin les pôvres…

 

(Lui) - C’est les professeurs qui enseignent ça qui sont responsables !

 

(Elle) - Ils pervertissent nos chères têtes blondes…, enfin, celles qui restent !

 

(Lui) - C’est le gouvernement qui est responsable !

 

(Elle) - Où vont nos impôts ?

 

(Lui) - Ces fonctionnaires bons à rien, ils vivent à nos crochets…

 

(Elle) - C’est Bruxelles le responsable de tout ça, de la crise, de ces dégénérés, du j’menfoutisme, de cette gabegie…   

 

(Lui) - Ça, de mon temps…

 

(Elle) - Prenons Nietzsche, avec ses haines des hommes, des femmes, des démocrates, des socialistes, des anarchistes, des royalistes, des juifs, des chrétiens, de la vie, de Dieu, des faibles, des handicapés physiques, des chômeurs, des esclaves, des prêtres, de la presse, des libéraux, des humanistes, des humanitaristes, de la charité, de la populace, du troupeau des agneaux bêlants, …

 

(Lui) - On se demande bien qui ou quoi il n’a pas haï à un moment ou à un autre de sa vie, … Wagner y compris…

 

(Elle) - Avec son idéal du sur-homme, avec son admiration sans limites du chef tout puissant et omniscient qui pense pour vous, de la force, de l’ordre, du corps, de la race, de l’anti-christianisme, … !

 

(Lui) - Nietzsche, c’est pourtant l’actuel chouchou des professeurs de philosophie et des épreuves du baccalauréat !

 

(Elle) - Et on s’étonne ensuite que le Front National fasse des cartons électoraux, que des cimetières juifs et chrétiens soient profanés, que des synagogues, des temples, des églises et des mosquées soient incendiées, que des enfants tuent leurs parents sans savoir pourquoi, que l’on tire sur des religieux de toutes confessions, que beaucoup de jeunes se détournent des urnes, que les sectes pullulent…

 

(Lui) - Croire en Nietzsche, c’est vouloir que le 54 n’aboutisse pas à La Timone  mais à la Faculté des Lettres d’Aix-en-Provence, alors que Nietzsche a bel et bien fait le trajet inverse, le trajet conduisant de l’Université de Bâle aux établissements de soins mentaux !

 

(Elle) - Porter Nietzsche aux nues, c’est nier la démocratie !

 

(Lui) - C’est nier l’amour de l’autre !

 

(Elle) - C’est nier l’homme !

 

(Lui) - Et pourtant, il a de bonnes idées, ma brave dame, avec son chef qui pense pour moi… et son ordre !

 

(Elle) - Embêtant çà !

 

(Lui) - Car moi, je ne vote pas pour Jean-Marie, évidemment, mais enfin… Il a de bonnes idées…

 

(Elle) - Eh oui, mon bon monsieur, moi qui aime tout le monde ! Non mais… vous avez vu ce voyou sur son cyclo ? ? ?

 

(Lui) - Il veut tromper son monde en s’arrêtant au feu rouge… Mais moi, on ne me la fait pas…

 

(Elle) - Il est où mon sac ?

 

(Lui) - De mon temps…

 

(Elle) - Faire du sport ou de la musique pour pacifier les jeunes qui, comme tout le monde le sait, sont des voyous, des assassins en puissance, des bons à rien, etc…

 

(Lui) - Sgrogneuhgneuh, alors que de mon temps, ma bonne dame !…

 

(Elle) - Bien… Bien… C’est ben vrai ça !

 

(Lui) - Le football est une histoire de passes et de frappes… 

 

(Elle) - Le cyclisme se fonde sur des pédales…

 

(Lui) - Le rugby n’est qu’affaire de conquêtes,  de passes et de pénétrations…

 

(Elle) - Et ainsi de suite…

 

(Lui) - Pour la musique, c’est pareil ! On fait du rap…

 

(Elle) - Du viol des filles !

 

(Lui) - Quelle morale !

 

(Elle) - Mais que fait la Police ?

 

(Lui) - Où passent nos impôts ?

 

(Elle) - Que des voyous avec les idées qu’on leur met dans la tête au lieu de vouloir gagner des sous…

 

(Lui) - Et encore, sont trop payés ces fainéants !

 

(Elle) - Ah, ça, si j’avais pas mes lingots à la banque…

 

(Lui) - De mon temps, au Régiment, puis à la guerre, puis à la mine le héros ! 

 

(Elle) - Ah ! Que ne donne t-on plus de cours de morale !

 

(Lui) - Aime le patron de ton père car il te permet de manger ! 

 

(Elle) - Bonne réputation vaut mieux que ceinture dorée !

 

(Lui) - L’argent n’est rien !

 

(Elle) - Quel traître que ce Topaze…

 

(Lui) - Vivement une bonne guerre !

 

(Eux) - Oui, de mon temps…

 

(Le philosophe) - Et s’il fallait en philosophie comme ailleurs d’ailleurs, savoir dépasser les apparences, les attitudes, les mots, et n’en rechercher que ce que Rabelais appelait dans son Gargantua la substantifique moëlle… Sinon, on peut faire dire n’importe quoi aux mots…  Voilà ! C’est tout ! Je viens de poser tout le problème de l’étude de la philosophie… Vocabulaire… Perception… Mythologies… Conformisme… Les tyrannies naîtraient-elles de mauvaises digestions intellectuelles, de snobisme philosophiques, d’indigestions de mots ? Et puis, si l’anormalité était l’aune du philosophe, … et non seulement du snobisme de la philosophie ?

 

(Elle) - Oui, comme le dit Gonzague à la télévision… 

 

(Lui) - Tout comme Bernard-Henry…

 

(Le philosophe) - Et si chercher à comprendre était tout simplement l’important ? Mais pour comprendre, il nous faut des outils… En offrir quelques-uns, c’est le but de l’enseignement, … quitte à être parfois volontairement iconoclasto-provocateur, n’est-ce pas messieurs Socrate et Nietzsche ? Et puis, excusez-moi, mon bon monsieur, ma brave dame, mais je préfère Aristote à Bécassine ! »

 

Serge BONNEFOI

 



[1] La confusion entre apologiste et apologue est ici volontaire, car cette erreur est parfois entendue chez de pseudo-philosophes. Tout le monde devrait pourtant savoir qu’un apologue est un court récit cherchant à dégager une vérité morale  et qu’un apologiste est une personne cherchant à justifier quelqu’un ou quelque chose!

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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 08:20

VITE, UNE ASSURANCE !

 

« Il ne faut plus

…boire à cause des accidents de la route,

…manger à cause du cholestérol,

…fumer à cause du cancer,

…aimer à cause du sida,

…respirer à cause de la pollution,

etc... etc... etc...

 

Et même, puisqu'on y est,

…vivre à cause de la mort !

Et encore, faut faire attention, car on peut être mis dans un cercueil sans être mort !

Vite une assurance !

 

Il ne faut plus

…se laver à cause de la sécheresse,

…boire de l'eau à cause des nitrates,

…marcher dans la rue à cause des chutes du haut des trottoirs,

…se promener à cause des éboulements,

…skier à cause des avalanches,

etc... etc... etc...

 

Et même, puisqu'on y est,

…vivre à cause de la mort !

Et encore, faut faire attention, car on peut être mis dans un cercueil sans être mort !

Vite une assurance !

 

Il ne faut plus

…croire à cause de la science,

…faire de la moto à cause des voitures,

…traverser une rue à cause des motos,

…étudier à cause du chômage,

…sortir dans la rue le soir à cause des voyous,

etc... etc... etc...

 

Et même, puisqu'on y est,

…vivre à cause de la mort !

Et encore, faut faire attention, car on peut être mis dans un cercueil sans être mort !

Vite une assurance !

 

Il ne faut plus

…rêver à cause de la crise,

…se baigner en mer à cause des courants,

…faire du surf à cause des requins,

…pêcher en mer à cause des naufrages,

…prendre un avion à cause des crashs,

etc... etc... etc...

 

Et même, puisqu'on y est,

…vivre à cause de la mort !

Et encore, faut faire attention, car on peut être mis dans un cercueil sans être mort !

Vite une assurance !

 

Il ne faut plus

…faire du vélo à cause de l'EPO,

…chanter à cause des voisins,

…être conseiller municipal car on risque de devenir ministre,

…enseigner à cause des élèves,

…être élève à cause des racketteurs,

 etc... etc... etc...

 

Et même, puisqu'on y est,

…vivre à cause de la mort !

Et encore, faut faire attention, car on peut être mis dans un cercueil sans être mort !

Vite une assurance !

 

Il ne faut plus

…avoir des enfants à cause de l’avenir,

…être européen à cause de l’OMC,

…être footballeur à cause des entorses,

…se marier à cause du divorce,

…être pauvre car on peut devenir riche,

 etc... etc... etc...

 

Et même, puisqu'on y est,

…vivre à cause de la mort !

Et encore, faut faire attention, car on peut être mis dans un cercueil sans être mort !

Vite une assurance !

 

Et puis, naturellement, il ne faut pas

…regarder le foot à la télé parce que, c'est évident voyons,

c'est ça qui cause le chômage,

…la crise des banlieues,

…la fracture sociale,

… la délinquance des jeunes,

…la consommation de drogue !

C'est ça qui éloigne de Dieu !

etc... etc... etc...

 

Et même, puisqu'on y est,

…vivre à cause de la mort !

Et encore, faut faire attention, car on peut être mis dans un cercueil sans être mort !

Vite une assurance !

 

Tu ne te rends pas compte combien il est dangereux que les gens puissent être heureux ne serait-ce qu'un instant !

Comment peut-on être heureux

… dans un stade,

…dans la nature,

…dans une église,

…au théâtre,

…chez des copains,

… etc... etc... etc… ?

 

Et même, puisqu'on y est,

…vivre à cause de la mort !

Et encore, faut faire attention, car on peut être mis dans un cercueil sans être mort !

Vite une assurance !

 

Comment peut-on vivre avec tous les risques induits ?

La preuve, il y a eu encore une toiture d'église qui s'est effondrée !

Tu vois, même là faut pas y aller !

 Et puis, j'oubliais, ta télé, elle peut imploser à tout moment !

Comment vas-tu pouvoir réfléchir ? 

 

Mais dans tous les cas…

Vite une assurance !»

 

©  Serge Bonnefoi (Marseille, 2007)

 

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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 08:19

LA VÉRITÉ SUR LE GOUVERNEMENT MONDIAL ENFIN RÉVÉLÉE !

 

Une sœur humaine, en quête de l’illumination, de l’initiation suprême, m’a posé voici quelques jours une grave question :

 

“ Je vous soumets la colle suivante. C'est que, comme vous allez le voir, elle est d'une acuité essentielle et le Vatican tout entier s'arrache les cheveux (tonsurés) sur sa résolution dont dépendent, entre autres, le dialogue interreligieux, les relations du Saint-Siège avec le gouvernement du Liechtenstein, le menu de la Garde Suisse et l'humeur du redoutable Mgr Grise (qui ne connaît pas Son Éminence Grise ?)... Y avait-il un couple de termites dans l'Arche de Noé ? ”

 

J’ai donc décidé, par la réponse qui suit, après en avoir longuement débattu avec moi-même, avoir consulté mon moi, mon sur-moi et mon treizième moi(s), me sacrifiant à la cause de la vérité, de lui dévoiler les vrais secrets du monde et du gouvernement mondial…

 

Oui en effet, il y avait bien un couple de termites à bord de l’Arche de Noé, et la face du monde en a été changée ! Et c'est d'ailleurs pour cela :

 

1/- que Dieu a accéléré la décrue des eaux afin de ne pas noyer Noé et les siens;

 

2/- que l'on ne retrouve pas de trace archéologique de l'Arche, les termites ayant achevé en sept jours le travail de dé-création qu'ils avaient commencé dès le moment où Noé avait entrepris sa construction !

 

3/- que le sommet du mont Ararat est enneigé, et ce afin d'éviter que les termites n'envahissent le monde (cf. le livre sur la civilisation des insectes paru dans la collection J'ai Lu/L'aventure mystérieuse), car, fait effectivement trop souvent ignoré, Noé avait bien embarqué aussi deux termites ! Et avec les passagers clandestins qui se nourrissaient en cachette du bois de la coque, il y avait sur-croissance et sur-multiplication des termites ! Ce secret, induit par Satan, a été démontré par le grand spécialiste de la population que fut Mal tu, plus connu sous le pseudonyme de Malthus ! Maintenant, peut-être faut-il aussi y voir la main de Dieu à ces clandestins, car, fait caché par le Prieuré de Sion et l'Opus Dei, du moins selon Dan Brown, Noé qui avait perdu ce jour là ses lunettes - et de plus mal informé de l'anatomie des termites - avait embarqué deux femelles, ce qui ne fit d'ailleurs qu'aggraver la situation sur l'Arche !

 

Maintenant, savez-vous d'où vient le mot termite ? D'un calembour insectique, un termite interpellant un jour un copain se tenant à l’écart de sa colonie (venue de Saturne en passant par Vénus. Attesté par le Scrameustache !) en ces termes : T'es ermite, toi ? , ce qui, en passant par le sanskrit, l'urdu et le maya inférieur de l'Orénoque du sud-ouest a donné notamment t'es ermite, puis thé 'rmit (ici en anglais médiéval), puis enfin termite !

 

Et encore, je n'évoque pas ici les liens de la racine 'rmit avec l'hébreu biblique et l'argot de Polytechnique – école franc-maçonne s’il en est -, car, là, je serais obligé de dévoiler les vrais secrets de la choucroute garnie, choucroute dont la recette est la cause des tensions entre le Vatican et le Liechtenstein, mais aussi avec la Suisse puisque influant directement sur les repas des Gardes Suisses parlant l'allemand. J'espère que le rata des Gardes Suisses en sera amélioré puisque certains restaurants snobs parisiens proposent des termites enrobés de chocolat !

 

Pour en revenir à la racine secrète 'rmit, cachée par les kabballistes praguois depuis la nuit des temps, vous avez noté le lien avec Rameth – et non pas Ramette, elle déesse des photocopieuses -, la ville offerte aux Lévites dans le Livre de Josué, autrement appelée Rama ; là, au travers de Schuré et de l’ésotérisme martiniste secret, vous avez le lien avec le grand initié de l’Indus, preuve de l’existence du centre souterrain de contrôle du monde et des pensées de l’Hymalaya ! Mais passons…

 

Néanmoins, pourquoi la choucroute ? Je vais finalement encore dévoiler ici un secret des Grands Maîtres secrets du monde ! Eh bien, c’est là encore évident ! La racine culinaire chou- ne fait pas référence comme on le croit trop souvent à tort à quelque plante cultivée pour l’alimentation, à quelque brassica, mais dérive en vérité de la racine indo-européenne swed- fondée sur le swe qui indique l’appartenance propre, d’où le sanskrit sva- ou encore le grec swòs, sans parler du lien qui saute aux yeux avec l’individualisme social-démocrate de la Suède… Pour sa part, -croute dérive de l’indo-européen kred qui signifie force magique, d’où d’ailleurs le mot chrétien Credo, qui n’est donc pas Foi mais magie, comme le dissimule le Vatican, magie destinée à mobiliser les forces telluriques au service du seul Pape et de ses sbires de l’Opus Dei… La choucroute est donc dans sa réalité cosmique et physique la nourriture mystique permettant à chacun, dans son moi propre et en propre, d’atteindre la force, y compris celle de la Guerre des étoiles (autre lien avec Saturne et Vénus, … mais aussi Sirius), sa forme la plus accomplie étant en fait la potion magique du druide Panoramix qui est permanente chez Obélix, le sur-homme nietzschéen, Uderzo et Goscinny ayant ainsi dévoilé l’un des secrets les mieux gardés au monde ! C’est aussi pour cela que les Gardes Suisses ont besoin de choucroute, car la force spirituelle du Pape lui permet par elle d’unifier vers un même but ses Gardes Suisses désormais sur-humanisés ! Or, sans choucroute, plus de séides pour le Pape et plus de possibilité de contrôler le monde face aux Hymalayens, vénusiens et autres Petits gris, bref face à la Trilatérale ! La choucroute, c’est le des sages Égyptiens, ce que démontre d’ailleurs la prononciation du mot chou-K-rout, le ayant  été dissimulé afin de n’être perceptible qu’aux seuls initiés ! Souvenons-nous aussi de la symbolique du “  des brassica qui ne sont pas de chez nous ” d’Astérix chez les belges, autre preuve indirecte de l’origine égyptienne de cette force mystique. N’oublions pas aussi que le K est Khi, nouveau lien avec la force, les militaires étant vêtus de vêtements kakis pour bien montrer qu’ils sont la force ! Il est Khi, donc la rune liée à la divinité nordique de l’hospitalité, de l’amitié, de la solidarité, du don et de la fidélité, expliquant ainsi pourquoi le soldat, et tout particulièrement le Garde Suisse dont la hallebarde n’est en fait qu’un Khi déguisé, se dévoue tant au combat ! Mais il est aussi l’inconnue vers laquelle marche les grands initiés !

 

La question du dialogue interreligieux n'est pas à commenter, puisque c'est évident, nous avons vu la transition linguistique par l'hébreu, le sanskrit et le maya inférieur du blablabla ! Relisez donc un peu Dumézil et Benvéniste, ces deux grands spécialistes de Herr Mythe, voyons ! Mais je reviendrai indirectement sur ce point...

 

Par contre, je ne comprends pas ce que vient faire ici Monseigneur Grise, l'intendant des crayons du Saint Office, d'où son surnom de Grise mine, mais aussi, effectivement, celui d’Éminence Grise du fait de son embonpoint prononcé, lié à un abus de choucroute et de termites...  Je pense que vous avez voulu faire référence à Monseigneur Grease, l'inventeur du fébrifuge, mais aussi grand censeur des boîtes de nuit du samedi soir, celui qui a en charge de surveiller si les Gardes Suisses ne font pas un peu le mur avant la Messe dominicale !!!

 

Enfin, ultime secret dévoilé, là au travers des travaux de Charroux (de son vrai nom Chat roux. Attesté par Cubitus et Sénéchal), Fontbrune – à noter la symbolique qui les fait tous marrons - et autres grands initiés d'EADS (European Anti-Divinity Section, branche secrète de la Commission européenne liée aux groupes 133 européens et suisses) par Layhat, bref la Vénus cosmique de l'Hymalaya, ce dernier étant le siège du gouvernement mondial secret des jaunes venus des étoiles, celui de la tonsure ! Mais avant, quelques remarques :

 

1/- le lien avec l'Islam est évident, le mot ayat, versets, étant important dans le Coran, avec toute sa symbolique sacrée, d'où le lien avec le dialogue interreligieux;

 

2/- il y a dans le Puy-de-Dôme la commune d'Ayat-sur-Sioule, preuve que c’est là le siège secondaire du complot mondial, bref celui dirigé par les auvergnats et leur permettant de contrôler par l’entremise de la chaleur (signifiant ainsi aux seuls initiés leur inspiration satanique) et des bistrots (contrôle de l’information et intelligence économique) la France, pivot de l’espace européen, donc l’Europe…;

 

3/- le lien est évident avec l'Hymne à la joie, qui n’est qu’une déclinaison de l’Hymne à Layhat, démontrant bien le complot de la Commission européenne en vue de faire triompher la Chine;

 

4/- et je ne parle même pas de la voie bouddhique de l'arhât, autre preuve du lien secret avec l'interreligieux et la recherche par Jean-Paul II d'une grande religion universelle unique complotant contre l'Église de Saint Pie IX ;

 

5/- à propos de la Vénus cosmique et de l’Hymalaya, dois-je vous rappeler que l’avestique reprend un présent causatif en aya- qui, par delà le fait qu’il confirme l’influence de Layhat, relié à l’hymen grec démontre bien, en signifiant faire que l’on se marie, l’existence d’un mariage symbolique entre Vénus, symbole de l’amour mais aussi de la discorde, avec la terre, laissant aussi sous-entendre que les vénusiens sont venus apporter la discorde entre les hommes afin de mieux asseoir leur pouvoir ! L’avestique usé ici nous montre d’ailleurs aussi de manière évidente le lien avec l’Iran de Khomeiny, partie au complot,  puisque l’avestique n’est que l’iranien ancien du Zarathoustra qu’aimait tant Nietzsche, autre valet de l’Orient !

 

Donc, pour en revenir à la tonsure, son origine est simple ! Noé, voyant que les eaux ne descendaient pas assez vite, demanda à ceux de l'Arche de donner un peu de leurs cheveux pour que les termites laissent un peu de bois... Et, d'ailleurs, si Noé s'enivra, ce fut lorsqu'il se vit mal tonsuré dans une glace ! Il faut aussi dire que, ce soir là, il avait fait la fête avec quelques Gardes Suisses ayant échappé aux foudres de Monseigneur Grease, partageant avec eux quelques foudres de ce redoutable alcool chinois mis en vente par les Hymalayens et leurs séides des Triades afin de détruire l'Occident, bref de Bhô Jo Lè ! Le lien avec la tonsure des moines est ici facile à établir, certes à partir de Saint Bernardin, mais aussi et surtout par référence à la racine 'rmit !

 

Mais puisque je parle ici à nouveau de la racine secrète rmit, l’une de ces racine ayant d’ailleurs animé le Golem dévastateur, il faut nous souvenir qu’en sanskrit mithu- signifie faux, mensonger, alors que la racine indienne, mais dérivée du sanskrit har(ya) signifie avoir plaisir. Et ici, je peux dénoncer publiquement le complot monastique des ermites lancé par le Vatican, d’ailleurs avec l’aide de Saint Bernardin et de son vin, puisque ermite signifie donc en réalité celui qui a plaisir à mentir. Inutile de vous renvoyer à la racine italique de transition her ou encore à l’osco-ombrien her, lui aussi de même signification, tant c’est évident. Le moine est menteur, fourbe, ne cherchant que son plaisir, son plaisir suprême étant le mensonge, même si la beuverie et la choucroute garnie sont aussi son quotidien !

 

On voit aussi là le lien avec la grande Aria, si bien décrite dans sa réalité de démone et de femme insoumise, donc anti-sociale, par la bande dessinée afin de mieux conditionner nos enfants à l’emprise hymalayenne : Aria, har(ya), plaisir… Bref, ils cherchent bien à pervertir nos jeunes, nos chères têtes blondes comme l’aurait dit le très optimiste Schopenhauer, en imposant le plaisir ! Aria, donc stupre et débauche, plus Bhô Jo Lè, voilà avec quoi les Hymalayens dominent le monde, même si irréductible, le Vatican seul leur résiste encore, d’où sa recherche permanente du vrai secret de la choucroute !

 

Voilà ! J'ai trahi bien des secrets millénaires jusque là cachés par le Vatican dans ses archives secrètes, tout Hollywood le sait ! Je m'expose désormais à la vengeance des petits gris, mais pas ceux de Saint-Jean, ni les escargots; à ce sujet, je rappelle que, selon Furax et le Grand Babu, escargot vient de ex-cargo, par référence à la forme de ces nefs interstellaires – attestée par divers films - qui permirent aux vénusiens de conquérir la terre en secret avec la complicité de la CIA (Conspiration Immatérielle des Archevêques et non pas comme le croient beaucoup Central Intelligence Agency, cette dernière n’étant que le bras armé des Archevêques), ce qui démontre d'ailleurs bien la mainmise du Vatican sur les affaires des États-Unis, donc sur le monde ! Escargot, ce fut aussi, je dois le dire, la vraie forme de l’Arche, reproduction inconsciente de ces vaisseaux interstellaires, Noé, ainsi premier promoteur du mythe du cargo – vous voyez le maintien de cette réalité à travers les millénaires -, s’étant volontairement plié à ce modèle d’extrême stabilité sur les flots, et aussi assez spacieux avec ses labyrinthes – autre lien avec l’ésotérisme secret des cathédrales construites par les francs maçons – pour accueillir toutes les bêtes de la création…

 

Je m'expose désormais à la vengeance de ces extra-terrestres dont nous parle Jimmy Guieu, ces extra-terrestres dominant le gouvernement mondial ! D'ailleurs, si les Frères de Saint-Jean sont des Petits Gris, c'est pour leur permettre de mieux infiltrer ce gouvernement mondial, seul obstacle à la puissance du Vatican ! Tout est dit sur le complot interplanétaire !

 

La guerre de la choucroute, bref pour le contrôle de la force magique permettant de dominer et de soumettre le monde, va t-elle éclater ?

 

Mais soudain ! Drame ! Titl ! Gargll ! Une question ! Pour avoir évoqué sans les citer vraiment, sans les dévoiler, tous ces secrets; pour les avoir liés entre eux, cette sœur n’était-elle pas une grande initiée, une GPS (Grande Prêtresse Secrète) du Grand Lotus Rose de Sirius, de celui qui ne peut être mystiquement joint qu’après absorption de Bhô Jo Lè sacré - et encore en lui parlant dans sa trompe rose, les deux antennes d’ivoire l’encadrant démontrant bien que l’émission a lieu - ? Je vais chercher à y répondre, à cette lancinante question en me plongeant dans la liqueur sacrée concoctée par les plus initiées des Strègues corses, bref dans le Kâ Zha Nis d’ailleurs déformation de son vrai nom qui est Kâ de Tanis -, forme suprême du , celle réservée aux seuls Pharaons et grands Prêtres des souterrains du Sphinx qui, ultime secret ici dévoilé, est en fait une Sphynge, forme permettant seule de voir réellement ce qui n’est pas, de voir les secrets cachés du monde dès lors que l’on s’y plonge ! Uni au Kâ Zha Nis, empli de son esprit, rien ne peut plus vous résister ! Le temps et l’espace sont désormais confondus ! Vous êtes invincible ! Vous êtes le seul vrai maître du monde !

 

 

DOCUMENT EXCLUSIF ET SECRET, ENFIN ET DÉSORMAIS LIVRÉ À L’ADORATION DU MONDE DONT LE GRAND LOTUS ROSE DE SIRIUS EST LE VRAI MAÎTRE SECRET!

 

 

Car... Je n'ai pas parlé de notre président... En effet, prenons les racines :

« Sa » : tout le monde
« Archê » : le principe
« Ousia » : la substance
On a donc « Sarkousia » qui a donné Sarkozy. Notre président est donc le principe et la substance du monde entier ! C’est lui le vrai maître secret du complot mondial ! C’est lui le Grand Lotus Rose de Sirius !
est donc le principe et la substance du monde ! C'est bien lui le grand maître secret du complot mondial !est donc le principe et la substance du monde ! C'est bien lui le grand maître secret du complot mondial !

 

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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 15:47

En réaction aux propos de certains sur la supposée reprise par l’Eglise ou le Nouveau Testament de certains mythes, je vais ici faire une digression (d'où la situation de ma réponse), car le discours comparant Jésus à Horus, etc…,  je l'ai entendu des milliers de fois ! Et je m'excuse pour l'aspect de mon message, qui va un peu errer, vagabonder, plus libre-propos qu’autre chose… Il faut bien le saisir pour comprendre le sens de certaines des lignes qui suivent…

Quand on nous parle de quelques exemples, tels Bouddha, Horus, Krishna, Mithra, Prométhée, Adad, Pythagore, etc... et qu’on les rapprochent de Jésus, quelle est l’approche de celui qui écrit cela ? Un syncrétisme visant à quelque patchwork ou quelque libre service religieux ? Un relativisme visant à briser les fondements mêmes du Christianisme ? Pire ?

Et maintenant, une provocation, volontaire… Et si Bouddha, Horus, Krishna, et bien d'autres n'étaient que des préfaces, que des précurseurs non compris, des pré-envoyés par Dieu pour préparer la venue de Jésus Christ, de Dieu s'incarnant ? S'ils n'étaient que des fils de Dieu (et non Le Fils de Dieu) venant nous instruire, instruire tous les peuples de la terre comme des modèles avant l'Incarnation et la Révélation ? Car ils sont tous autres que Jésus : soit des hommes tout simplement, soit des hommes devenant Dieu ou aspirant à l'égaler, soit des Dieux venant se mêler aux hommes… Mais aucun n'est à la fois des deux natures : à la fois Vrai Dieu et Vrai Homme ! Première divergence ! Par ailleurs, tous ou presque ont vécu une quête avant d'arriver à leur révélation, Bouddha, par exemple. Or, Jésus n'a pas eu de quête antérieure : Il est lui-même La Révélation ! Deuxième divergence ! Et puis, ils ont eu une naissance, alors que Jésus est de toute éternité; ils naissent et parfois même meurent, y compris certains de ces dieux ! Troisième divergence ! Enfin, si certains seraient "nés" d'une vierge, Marie est plus que cela (sinon, quel mépris de la femme) : elle est l'Immaculée Conception (le "l'" est ici fondamental, et c'est peut-être pour cela que Marie a insisté sur ce point lorsqu'elle parla à Sainte Bernadette, car est plus qu'Immaculée Conception, mais bien l'Immaculée Conception. Message à méditer !) ! Donc, quatrième divergence ! Certes, Gandhi nous a dit que chaque religion était une route différente, routes qui convergent vers un même point, mais je me souviens aussi de Jean-Paul II à Assise rappelant que le Christ est le point de convergence de toutes les religions ! Pas de relativisme ici, mais une même fin : Jésus, donc Dieu lui-même !

Oui, pourquoi pas ? Tous peuvent être des précurseurs puisque chacun reprend une parte du message du Christ. Krishna cherche à libérer l'homme de sa condition et lui offre un refuge en Dieu, avec et par Amour et confiance ! Bouddha rappelle à l'homme la conscience de sa faiblesse et l'invite à rechercher la plénitude ! Et ainsi de suite ! Mais aucun n'a la plénitude du message du Christ qui est tout cela en une seule Révélation et non par découvertes ou annonces successives ! Mieux, l'Amitabha bouddhique n'est-il pas le symbole de l'éveil absolu et l'annonce de la vie après la mort, rupture de la réincarnation qui est inhumaine si l'on ne l'a pas compris ? N'annonce t-il pas le Christ, puisqu'il voit cette terre promise et cette annonce à son Ouest ? Ce seraient donc des préfaces qui préparaient l'homme à la venue de la Vraie Révélation, à l'Incarnation, bref à Jésus, flèche et point unique de convergence de toute l'histoire de l'humanité ! Donc, pas de syncrétisme, mais une annonce ancienne, aujourd'hui dépassée, car sublimée, par la venue du Christ !

Bien sûr, le Christianisme reprend certains éléments qui lui sont antérieurs, mais le Christ n'est pas venu détruire, mais continuer, sublimer, achever ! Il y a donc pu y avoir reprise de certains symboles (ne serait-ce que la galette des rois !) mais seulement reprise de certains symboles antérieurs, reprise de certaines fêtes pour éviter la rupture d'avec le passé et pour construire, et non pas syncrétisme puisque Jésus est l'unique sauveur, l'unique Médiateur ! Bien sûr, l'histoire de l'Église nous a montré qu'une certaine Légende dorée (je ne parle bien sûr pas ici de celle de Jacques de Voragine) est venue se superposer au message du Christ, et c'est peut-être ce qu'a voulu nous dire Vatican II qui nous a rappelé la simplicité du Christ, le sens réel de ce Concile ! Cette Légende dorée n'était pas là pour cacher le message du Christ, mais pour aider l'homme à y accéder; mais le problème, il est vrai, c'est que parfois elle a eu tendance à l'occulter, d'où Vatican II. Car, comme le disait Renan (et pourtant je n'aime ni sa philosophie, ni son idée de la Nation qui a déformé le concept même de Nation en le faisant exclusion et non plus ouverture, cette Nation qui existait d'une certaine manière au temps des Apôtres qui furent envoyé pour prêcher aux Nations !), on cherchera à détruire la religion chrétienne au nom même de cette légende dorée, à cause d'elle, car elle conduira certains au relativisme et à la critique facile ! D'où là encore la nécessité de Vatican II qui prévoyait que tout cela risquait un jour de nous "péter à la gueule", car occultant le Christ, et le vrai sens de l'Église et de la religion chrétienne !

Le Christianisme est pour moi la plus belle des Religions (par exemple aussi l'une des rares à condamner les sacrifices d'animaux), car elle est la plus pure et la plus simple, et plus encore la seule vraiment révélée ! L'Église - que Jésus a voulu, même si sa forme actuelle n'est pas totalement parfaite, mais elle est sur la bonne voie… - a pu faire des erreurs, voire des horreurs, mais il faut s'arrêter au message du Christ et non à ces seuls aspects (d'où le sens de la Repentance du 12 mars 2000 et la dimension pénitentielle du Jubilé de l'An 2000), à ce message qu'elle protège de ses mains depuis deux milles ans ! Le modèle absolu du Catholique : c'est Jésus, mais nous ne sommes que des hommes qui connaissons le péché, mais qui savons aussi le dépasser, le transformer en bien par la connaissance qu'il nous donne du mal ! Comprenons donc bien le sens de Vatican II, même si les Conciles d'Arles (celui de 314), de Nicée et de Trente sont eux aussi des éclairages sur notre route terrestre, même si la seule vraie Lumière est celle de Jésus-Christ " !

Donc, pas de syncrétisme, pas de relativisme, pas d'ésotérisme, pas de colère, mais seulement Jésus, Vrai Dieu et Vrai Homme, Sauveur du Monde, seul Médiateur !

Mes oreilles n'entendent peut-être pas bien, mes yeux ne voient peut-être pas bien, mais par ces confusions, ces doutes que certains veulent instiller, ces derniers ne s'égarent t-ils pas parfois à juger à la place de Dieu, voire même à juger Dieu ? ? ?

Maintenant, quelques éléments en forme de piqure de rappel, reprenant des erreurs parfois fréquentes dans les milieux anticatholiques…

Bouddha ? Il n'est pas né d’une Vierge, mais de sa mère qui était la femme d'un roi visitée par l'esprit… Il ne fut pas crucifié, comme je l’ai parfois lu !

Horus ? - Il n'est pas né d’une Vierge, mais d'Isis (déesse), femme d'Osiris (lui même-dieu)… - Il n’a pas été baptisé, comme je l’ai parfois lu baptisé… - Il n’a pas eu douze disciples…. -  N'est-ce pas plutôt Osiris qui était "ressuscité" chaque jour par Isis ? - Ne réfuta t-il pas sa mère (lorsqu'elle laissa s'échapper le dieu serpent) et ne lui enleva t-il pas son diadème ?

Krishna ? - Il n'a aucun père, sinon Mahadiva, c'est-à-dire l'esprit, mais il n’en est qu’un avatar… - Il est mort attaché à un arbre et percé de trois flèches, en aucun cas crucifié… - Il a enseigné que le "maître de l'univers" s'était déjà incarné à plusieurs reprises et paraîtrait encore…

Mithra ? Je n'ai pas souvenir qu'il fut appelé le bon berger…, tout comme il ne fut jamais qualifié de Messie au sens biblique… - Il n'enseignait qu'aux hommes (dans le sens de "mâle"), et encore aux seuls guerriers… - Il incita aux sacrifices humains.

Prométhée ? - Ce n'était pas un dieu qui s'incarna… - Il apporta aux hommes la connaissance qu'il avait volée aux dieux (donc plus Adam que Jésus)… - Il n'a pas été crucifié comme je l’ai pourtant lu...

Et je pourrai continuer, préciser, ...

Des lectures rapides, des lectures erronées de thèses apparues aux XVIII° et XIX° siècles (par exemple chez Fabre d’Olivet…) sans jamais citer de source, cela peut conduire à toutes les hérésies, à tous les syncrétismes, à toutes les négations…

Moi, je préfère rester sur les pas de Notre Seigneur Jésus-Christ !

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