Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 09:13

- Pourquoi ne dites-vous pas que la question de la dette de la Catalogne est un faux problème, puisque celle-ci est théoriquement intégrée, selon les règles de Maastricht, dans le total de la dette publique espagnole ? Ou alors, si cela n'a pas été fait, pourquoi ne pas avoir surveillé comme vous le deviez ?

 

- Pourquoi ne dites-vous pas que le AAA est l'exception et non la règle, et que, de plus, il n'est fixé que par des boîtes privées payées par leurs clients ?

 

- Pourquoi continuez-vous à trouver normal que la Banque centrale européenne prête à des taux très bas à des banques pour que ces dernières prêtent aux Etats à des taux forts, alors même que les avoirs de la Banque centrale ne sont que des avoirs des dits Etats ? Donc, pourquoi ne pas prêter directement, malgré les règles de Maastricht ?

 

- A qui va l'argent qui est remboursé par les Etats ? et son transit est-il suivi ?

 

- Y a-t-il un lien entre les révoltes "arabes" et la crise actuelle ?

 

- Pourquoi ne dénoncez-vous pas la spéculation sur les monnaies, alors que celle-ci représente un flux infiniment supérieur au total des PIB de tous les Etats de la planète ?

 

etc... etc... etc...

 

Et vous voulez que nous continuions à faire de la politique ?

Partager cet article
Repost0
11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 16:05

La gauche a repris la main lorsqu'elle a posé ses mots, lorsqu'elle les a définis... Elle l'a fait, non pas à grand spectacle, mais par l'entremise d'un petit groupe... Puis, ces mots étant définis, ils ont été introduits dans les fédérations et les sections... Puis, aucune définition n'étant faite "en face", ces définitions, ces mots se sont imposés en leur sens socialiste dans les media, puis dans l'opinion... Et on voit aujourd'hui des dirigeants de droite user de mots en leur sens de gauche, ou alors avoir honte d'user de ces mêmes mots en leur sens réel ! Mais à critiquer les élites, les intellectuels, fallait-il, faut-il s'en étonner ?

 

Combien à droite peuvent finir en leur sens réel les mots de gauche, démocratie, république, nation, patrie, Etat, idéologie, suffrage, peuple, libéralisme, légitimité, légalité, pouvoir, exécutif, législatif, lutte des classes, pensée, justice, droit, citoyen, civisme, et même ... droite ou encore gaullisme ? Et que l'on accuse pas l'Université, surtout pas !

 

Faut-il être con pour avoir fait une campagne sur ... l'insécurité et l'immigration, alors que l'on a été aux affaires pendant deux ans ? C'était reconnaître d'avance son erreur ! Exactement la même connerie que celle de Giscard sur l'emploi et l'économie lors de son débat contre Mitterand en 1981 !!!

 

On a ainsi "armé" le Front National en croyant s'y opposer ? Et en plus, "on" croit que le vote FN en zone rurale est dû à cela, alors que c'est lié aux méthodes de contrôle, aux méthodes d'octroi des aides, à la mauvaise maîtrise par "Paris" des filières !!!

 

Question très dure : nos caciques parisiens ont-ils compris ? ont-ils même voulu gagner, veulent-ils que l'on gagne ?

Je veux dire par cette dernière question : ne veulent-ils pas en fait, se foutant du tiers comme du quart du terrain, laisser tout le pouvoir à la gauche, pensant ainsi gagner plus dans cinq ans ? Mais, pendant ces cinq ans, on fait quoi ? On crève ?

 

On a trop oublié que pour compenser leur défaite attendue aux Législatives de 1986, le PS et Mitterand ont inventé deux choses :

- le Front National ;

- le messianisme du Président lui donnant légitimité meme en l'absence d'exercice du pouvoir et d'absence de majorité dans l'opinion. De Gaulle n'était pas cela car il a toujours fondé sa légitimité de Président sur l'accord de l'opinion, démissionnant en 1969 dès lors qu'il n'avait plus l'assentiment des citoyens !

 

Nous sommes tombé dans le triple piège :

- de la confusion entre la légitimité gaulliste et la légitimité présidentielle qui étaient deux choses totalement différentes ;

- celui de l'identification du FN à un mouvement de droite alors qu'il ne l'est pas !

- de la confusion entre arbitrage présidentiel et pouvoirs législatifs et gouvernementaux !

Et nous sommes tombés dans le panneau !

 

L'oubli de nos valeurs propres et la concurrence entre télévisions (imposant les petites phrases, les affaires meme lorsqu'elles n'étaient pas) a fait le reste !

 

Dès lors, peut-on s'étonner que les Français croient avoir fait l'essentiel en votant aux Présidentielles, oubliant que les vraies élections majeures et décisionnelles sont les Législatives et les Européennes ?

Partager cet article
Repost0
1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 09:45

Ce que l'on appelle parachute doré n'est parfois que la mise en oeuvre d'une clause conventionnelle pré-existente compensant un engagement à ne pas travailler au-delà de l'âge de la retraite pour une entreprise étrangère concurrente, ainsi qu'un engagement de confidentialité et de non concurrence... Trop de "morale" peut avoir des effets pervers et coûter au final des milliers de fois plus que la pseudo-économie "moralisante" faite...

Là encore, les actionnaires, ne réfléchissant que le bout de leur nez, n'ont vu que les quelques centimes d'euros de dividendes en plus, vrais moutons de Panurge suivant les médias... Ils ont par contre perdu de vue les euros qu'ils perdront à moyen et à long terme, tant de par l'absence de dirigeants de haut niveau que par l'absence de clauses de non-concurrence ! par contre les traders et les footeux, on n'y touche surtout pas !

Sinon, recapitaliser les banques ne sert à rien tant que les dites banques restent sur les marchés boursiers comme entreprises soumises à cotation ! C'est vouloir remplir le tonneau des Danaïdes ! Il vaudrait mieux, plus encore que la séparation banque d'affaires/banque classique (qui n'est qu'une utopie dans l'histoire et dans la réalité), imposer le système du Crédit Mutuel ou de la Banque Populaire qui permet d'éviter le piège de la Bourse et de vraiment recapitaliser efficacement car ces systèmes rendent les banques plus fortes face aux traders et aux boursicoteurs !

Partager cet article
Repost0
4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 11:02

Une amie m'a posé une question : « Reste t-il des plumes de droite ? » Alors, quelques réflexions rapides...

 

Ma réponse est claire : "Non" ! Si l’on appelle « plume » l’adulation sans analyse, il en reste certes, mais si ce qualificatif porte sur la réflexion, la réponse est bien négative !

 

Mais tout a été fait, y compris dans notre propre camp, pour qu’il en soit ainsi !

 

Nous nous sommes laissé imposer l’idée que la doctrine était supérieure à l’idéologie, alors même que le concept d’idéologie exprime les idées de pensée, d’action et de transmission, celui de doctrine se limitant à l’idée de verticalité de la pensée du haut vers le bas… La doctrine impose le « béni oui-ouisme », et c’est à cela qu’est réduite aujourd’hui la « plume de droite »… Soyons clairs, on a « tué » les plumes de droite, car elles pouvaient être critiques, oubliant que la critique que pouvait avoir ces plumes était constructive ! Il est bien joli de vouloir dénoncer les élites comme on le fait aujourd’hui, mais lorsque nous avons nous-mêmes détruit ces élites, du moins celles de notre bord, est-ce réaliste ?

 

Guaino a bien essayé de revenir là-dessus en critiquant les « élites », mais, en l’absence de toute explication et d’historique, cela est destructeur et réducteur…

 

Le FN a des plumes, mais la droite n’en a pus ! Mais le FN n’est pas une droite contrairement à ce que l’on veut nous faire croire, mais un melting-pot de mécontentements ! Il n’est pas un idéal, mais la superposition de rêves individualistes, un super-libéralisme de jalousies et de conservatisme ! D’ailleurs, à bien y regarder, les fiefs du PCF d’avant 1981 sont aussi les fiefs du FN d’aujourd’hui…

 

La défaite fort possible aura lieu sur l’idée, sur la pensée et non sur le bilan ! La défaite sera celle du déficit intellectuel de la droite, déficit voulu par la droite elle-même, en rien celle du bilan ! Car la droite a cédé à la tentation de l’abandon de ses idées, de ses idéaux, pervertissant l’idée du rassemblement, l’idéal de l’harmonie qui sont ses fondements !

 

La défaite de la droite, sa ruine, est inscrite dans les gênes de la droite depuis l’abandon du débat sur l’identité nationale, depuis l’abandon de toute réflexion sur les valeurs… Nous avons abandonné l’idée de nation – qui est d’ailleurs aussi de gauche, ne l’oublions pas – au FN, alors que ce melting-pot, ce salad-bowl nous a piqué beaucoup de nos idées, mais en les outrant, en les déformant, en les privant des valeurs républicaines, ou du moins de certaines… Or, nous nous sommes couchés…

 

D’ailleurs, qui chez nous pourrait renier la finale du discours de Hollande à Vincennes sur la nation et le drapeau ? Personne ! Mais là encore nous nous sommes couchés, nous avons abandonné, justement faute de « plumes », faute d’élites intellectuelles, la finalité ayant été de les détruire !

 

Notre défaite serait celle de l’abandon de l’idée de valeurs, idée à laquelle nous avons renoncé dans les faits ! Et ce n’est pas « Bruxelles » qui en est responsable ! C’est nous-mêmes, c’est lorsque nous avons abandonné l’idée du rassemblement pour celle de « droite », copée ayant ici sa part de responsabilité, même si elle est inconsciente et subconsciente ! Nous avons cautionné l’idée de confrontation – lutte des classes, France d’en haut/France d’en bas, Nation/monde – au détriment de l’harmonie qui est aussi discussion… L’ouverture faite par Sarkozy lors de ses deux premières années était un retour à nos valeurs, à l’idéologie du rassemblement, mais elle a été trop rapide, et surtout abandonnée, induisant un glissement de l’idéologie à l’idéologisme !

 

N’oublions pas que la gauche est soudée par le marxisme, qu’il soit modéré ou non, trotskyste ou social-libéral ! A droite ? Nous nous sommes laissés enfermer dans l’image du fascisme, alors même que le fascisme, on oublie trop de le rappeler, n’est qu’une forme de socialisme, que ce dernier soit d’inspiration marxiste ou non ! Le fondement de notre pensée était l’idéologie du rassemblement et non pas celle du sauveur, et nous l’avons oublié, abandonné en tuant les élites qui, dès lors, ne peuvent plus être que de gauche ou technocratiques ! Guaino a essayé de sauver les meubles, mais il n’a pas expliqué, donc il a échoué ! Et ses attaques contre les élites sont désormais destructrices !

 

Souvenons-nous aussi que le Général de Gaulle n’était ni de droite, ni de gauche mais au-dessus dans une certaine idée de la France ! Son grand mot était «L’intendance suivra », alors même qu’aujourd’hui le grand mot est « L’intendance précède tout »… De Gaulle parlait-il à tout bout de champ de croissance, d’économie ? Non ! Il parlait d’action, de rassemblement, de grandeur, … Le déclin a commencé avec les dernières années de Pompidou, lorsque l’on a donné la primauté à l’argent sur la grandeur ! C’est le désastre de son « Plus de petites femmes, fini la fête, … »… C’est la défaite de Malraux face à la finance mondiale et face à l’énarchie mono-pensante et non pas servante ! C’est la défaite de De Gaulle et de Malraux face à la théorie du bienfait des crises, or la crise n’est pas une réussite mais toujours échec car réduction de l’harmonie, bris du rassemblement ! or, cette idéologie du bienfait des crises a été mise au pinacle ces dernières années, sauf les deux premières de Sarkozy… Mais pourquoi a t-il abandonné son idéal ?

 

Aujourd’hui, la droite n’offre plus de rêve réaliste, d’utopies réalisables, mais seulement de l’économisme ! Elle n’offre plus qu’un matérialisme d’action et non plus de pensée, ce qui est contraire à toutes les valeurs, à toutes les traditions françaises, et c’est pourquoi certains des nôtres voteront Hollande ! Car le vide de la pensée n’est pas une solution ! Car le « fric-roi », le « fric tout-puissant » n’est pas la solution ! L’homme ne vit pas que d’eau et de pain, il vit aussi de pensée, de rêve, d’espoir… Or, porter la désespérance comme seule alternative n’est pas une solution !

 

On a oublié que nos racines étaient plurielles, et pas seulement chrétiennes ; qu’elles étaient aussi celtiques, grecques, latines, juives, carthaginoises, "barbares", etc… et même un peu musulmanes sous l'influence du XII° siècle... Et, dès lors, en réduisant, nous en sommes arrivé à une pensée apparaissant comme d’exclusion alors qu’elle ne l’est pas a priori…

 

Dès lors, il ne peut plus y avoir, entre la destruction de l’idée d’élite et la pensée unique « finances », de plumes de droite, et celles qui restent sont comme le Mozart de Cesbron : on les « assassine » !

 

NB : Quant à Twitter, ce n'est que le post-mâché d'une pensée réductrice se voulant dominante...

Partager cet article
Repost0
12 mars 2012 1 12 /03 /mars /2012 23:59

Civilisation a été pris par certains au sens que lui donnent Freud et Marcuse, c'est à dire comme synonyme totalement interchangeable de culture... Or, cette définition, si elle est éventuellement valable en psychanalyse, est inexacte en science politique (celle-ci considérant la culture comme une composante de la civilisation), et même en anthropologie (cette dernière considérant la civilisation comme sous-concept de celui de culture)... D'ailleurs, en posant la civilisation "européenne" (laquelle au fait ?) comme "des ténèbres", comme négative, certains ne créent-ils pas eux-mêmes une hiérarchie des civilisations ? Il y a donc contradiction interne se surajoutant à une culture (fait certes général dans le monde politique à de rares exceptions près) assez faible sur le plan conceptuel... Alors, s'il vous plait, Mesdames et Messieurs les Politiques, "Arrêtez !" pour reprendre le mot de Paul VI contre toute guerre ! Nul n'a à gagner, hormis les extrêmes, à ce spectacle indigent et plus encore indigne d'une démocratie que nous sommes ! Les propos tenus il y a quelques temps par un parlementaire ont été outranciers, voire clairement insultants (invasion, ténèbres, comparaison avec le nazisme, allusion aux sociétés européennes comme uniquement négatives, etc...)... Où va t-on ? Mais aussi, un dur questionnement... N'a t-on pas eu sous les yeux un témoignage de l'inculture et des uns et des autres ? Il y avait pourtant plusieurs contradictions superbes à exploiter dans les propos du député apparenté socialiste... Mais tous ne se sont arrêtés qu'aux mots "bruts", et encore entendus partiellement... Triste image de notre République... Ultime question... Puisque la civilisation européenne et occidentale est mauvaise, pourquoi ce Parlementaire a-t-il ressenti la nécessité de passer un Doctorat à la Sorbonne, phare de la culture et de la civilisation "occidentale" ?

 

Faut-il accuser les textes ou les hauts fonctionnaires et autres énarques qui font du nombrilisme franco-français, détruisent par incompétences des secteurs complets de l'économie comme par exemple la pêche ? Si Sarkozy veut traiter réellement d'Europe qu'il balaie un grand coup et éliminent ces fonctionnaires incompétents, ces fonctionnaires qui ignorent même les textes communautaires relevant de leur secteur ! Mais on a préféré ces dernières années nommer des gens de gauche plutôt que des gens compétents ! Au contraire, les gens compétents de droite, la droite elle-même a cherché à les écraser, à les détruire, ... !

 

Le gros problème n'est pas Schengen mais deux choses (au principal) :
- l'accord de réadmission avec l'Italie ;
- l'attitude de certains de nos magistrats (qui découle d'ailleurs des incohérences de la Cour européenne des droits de l'homme depuis son ouverture trop rapide aux magistrats des pays de l'Est qui l'a parfois transformée en loterie délirante)...
Et aussi le mélange avec le droit communautaire, même si les textes Schengen et équivalents sont soumis de droit aux dispositions du droit communautaire. Il ne faut donc pas se tromper de cible, mais bien agir au sein du Conseil des Ministres de l'Intérieur à Bruxelles !

 

Je rappelle que l'Accord et la Convention de Schengen (qui sont différents) concernent le franchissement des frontières ... terrestres ! Bien évident que le Royaume-Uni et l'Irlande ne soient concernés que par du ponctuel de l'acquis Schengen !

Les articles 77 à 80 du TFUE montrent bien que la question relève de politiques (Conseil, conseil de ministres, Parlement européen) et non de techniciens, la Commission ne prenant que des textes d'exécution après décision des Etats ! Et le comité technique Schengen n'est qu'un comité technique, d'où sa composition !

L'acquis Schengen reste politique, malgré le Protocole n° 19 au TFUE (qui ne dit d'ailleurs pas autre chose), sachant que les protocoles ne sont pas le Traité mais des norme d'interprétation comme l'a dit la Cour de Justice de l'Union européenne (CJUE)...

La coopération en cas d'urgence existe déjà. Voir notamment l'article 78, 3° paragraphe du TFUE...

Le principe "Pacta sunt servanda" est un principe général du droit international. Pour ce qui est des défaillances du seulement Schengen (alors que son principal est en fait devenu du droit communautaire), il peut donc être fait application des principes et des règles du Traité de Vienne sur les traités internationaux qui prévoient les problèmes de non réciprocité et de non respect...

Je rappelle aussi que les Traités communautaires ne parlent pas de la libre circulation de toutes les personnes, mais de celle des travailleurs, ainsi que de celle des citoyens de l'union européenne. Ils disent bien que l'espace de libre circulation et de justice sans frontières intérieures concerne "les citoyens de l'Union européenne", pas autre chose ! Les associations de défense des clandestins protestent d'ailleurs avec vigueur contre la dernière directive européenne en la matière, directive qui rentre en application ces jours çi, alors qu'elle a été adopté voici une année !

 

Hollande veut supprimer la mention de la race à l'article 1er de la Constitution Française... Outre que cela peut faire reculer la protection, veut-il aussi changer la déclaration universelle des doits de l'homme dont l'article 2 dispose en son premier paragraphe : "Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation." ?


Il lui faudrait aussi modifier l'article 3 en son paragraphe 3 de la Loi fondamentale allemande qui dispose que : "Nul ne doit être discriminé ni privilégié en raison de son sexe, de son ascendance, de sa race, de sa langue, de sa patrie et de son origine, de sa croyance, de ses opinions religieuses ou politiques. Nul ne doit être discriminé en raison de son handicap."

Et que faire de l'article 14 de la Convention européenne des droits de l'homme qui dit : "a jouissance des droits et libertés reconnus dans la présente Convention doit être assurée, sans distinction aucune, fondée notamment sur le sexe, la race, la couleur, la langue, la religion, les opinions politiques ou toutes autres opinions, l’origine nationale ou sociale, l’appartenance à une minorité nationale, la fortune, la naissance ou toute autre situation." ?


Hollande ignore t-il qu'un gouvernement socialiste a laissé passer et validé un rapport de l'INSERM au début des années 1980, rapport parlant de ... races et bien pire de ... sous-races (source : Spectacle du Monde) ? Alors, basta sur ce point !

Partager cet article
Repost0
23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 17:37

Un jour Standard’s cessa AAA
Les notes s’mirent à tomber BBB
Ca devait tout casser CCC
Nous faire tous quémander ABCD

Devait plus y’avoir d’feu EEE
Et plus d’aéronefs FFF
On devait surnager GGG
Ou s’faire prendre à la hache EFGH

Mais il y a eu Moodie III
Qui n’a pas réagi JJJ
Qui n’en fit aucun cas KKK
Et tout reste tel quel IJKL

Et il en va de même MMM
Avec la crise hellène NNN
Mais ils veulent de l’impôt OOO
Toujours plus nous pomper MNOP

Alors on l’a dans l’c.. QQQ
Car il y a des guerres RRR
Mais y’a aussi la Grèce SSS
Qui est si mal notée QRST

La Bourse nous a bien eu UUU
Et aussi la TV VVV
C’était leur idée fixe XXX
Il faut bien qu’on les aide UVXZ

Partager cet article
Repost0
13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 14:46

Rappel... Plus que l'euro, c'est la forme du passage à l'euro - qui n'a pas été organisée comme il le fallait, ni même selon les règles demandées par Bruxelles - et la gestion des finances publiques à ce moment-là qui est l'une des causes de la crise actuelle ! 
Qui était ministre des finances à l'époque ? Dominique Strauss-Kahn (PS) de 1997 à 1999, Christian Sautter (PS) de fin 1999 à 2000, Laurent Fabius (PS) jusqu'en 2002... Et Premier ministre ? Lionel Jospin (PS)... Pourquoi l'oublie t-on ? Pourquoi ne le dit-on pas haut et fort ???
 
La balance des paiements de la France est déficitaire de 33,7 milliards d'euros... Mais, là-dedans, on compte en déficit les 63,5 milliards d'euros investis directement par les entreprises françaises à l'étranger, et en gain les 25,6 investis par des étrangers... Si on retire ce double flux, finalement comptable, on a une balance réelle (car, de plus, les investissements français à l'étranger peuvent être une action favorable) ... positive de 4,2 milliards d'euros... En fait, il faudrait surtout distinguer dans ce chiffre de 63,5 milliards la part de l'investissement réel de celle des délocalisations... On aurait alors un chiffre, certes non "comptable" selon les règles de France Trésor, mais réel !!!
 
Le drame actuel, en fait depuis Thatcher qui a perverti toutes les finances publiques, c'est que l'on veut gérer les Etats comme des entreprises privées... Et encore, car si les agences de notation disent qu'un Etat ne doit pas dépasser 60 % de son PIB en endettement, elles admettent 120 % du chiffre d'affaires pour les grosses entreprises et ... 334 % (!!!) des avoirs pour les banques !
 
Les banques et les Etats peuvent contracter simultanément et en croisé un prêt et un emprunt portant sur deux devises différentes, à des taux fixes ou variables. Il s’agit d’une opération de trésorerie et de rien d’autre, mais qui permet d'éviter toute inscription au bilan ou au compte administratif ! Le plus souvent, on met en branle deux opérations de change : l'une au comptant, l’autre à terme, d'où échange uniquement comptable de capital, tant à la mise en place qu’à l’échéance. Ainsi, rien au bilan, pas d'impôts, des chiffres volontairement dégonflés, tant en profit qu'en dette selon ce que l'on cherche... Cela s'appelle un "swap de devises"... Essayez de faire de même, vous simple particulier..., et c'est direct la « case Prison » ! Cavalerie, escroquerie, fraude fiscale, faux bilan, etc... Mais, pour paraphraser La Fontaine, selon que vous soyez banque (Etat de moins en moins pour que les banques puissent gagner à tous les coups) ou misérable... C'était selon beaucoup d'analystes l'un des "jeux" favoris de la Grèce d'avant Papandréou et de l'actuel Premier ministre grec lorsqu'il était banquier...
 
La dette étasunienne est de 100 % du PIB, soit 14.500 milliards de $, dont 4500 de plus depuis 2008... A titre de comparaison, celle de l'Italie est de 1900 milliards... La note des agences est-elle donc bonne pour les USA ou pour l'Italie ???
 
Au fait, dans la "règle d'or" proposée au vote des Parlementaires, où voyez-vous une obligation d'équilibre budgétaire, de réduction du déficit et de la dette ? Moa, y'en a pas voir ça ! On ne parle dans le projet que d'une loi d'équilibre budgétaire, en renvoyant à une loi organique... Et puis, que je sache, c'est déjà dans le Traité, ... donc obligatoire en droit français, y compris s'imposant aux normes de plus haut niveau... Et puis, il existe déjà la Loi organique "Finances Publiques" du 1er août 2001... Il est vrai qu'il semble selon la Cour des Comptes que l'administration qui la connaisse le moins soit ... les Finances ! Véridique !
 
Il est notable que les Parlementaires ont, lors des débats sur le projet de loi constitutionnelle « finances publiques », très heureusement supprimé les dispositions proposées par le Gouvernement confiant à ce dernier (et non plus aux Parlementaires) le soin de définir les impôts et les taxes... C'est peut-être aussi cela, qui était en fait le principal du texte, qui a fait que le Gouvernement a été bien mou à présenter au vote...
 
Notons que l'opposition est assez nulle puisqu'elle n'a pas relevé ces points pourtant évidents, tout comme elle n'a pas soulevé les quelques erreurs de Nicolas Sarkozy dans son discours de Toulon d'il y a quelques jours... l'incompétence règne chez les politiques, alors que les fonctionnaires compétents, que les personnes compétentes sont tous mis sous le boisseau...
 
Je dois être idiot... Quand un pays sera en crise et aura un déficit, on lui mettra des pénalités financières... Histoire de combler le déficit et de réduire la dette ???
 
Je dois toujours être idiot... la BCE prête à 1 % aux banques pour qu'elles prêtent entre 3 et plus de 10 % aux Etats... Les banques françaises sont en crise de n'avoir que 415 % du PIB et de n'avoir une dette grecque ne représentant que moins de 5 % de leurs bénéfices trimestriels ! … Même remarque pour certaines aides de la BEI... En tout cas, pourquoi ne pas mobiliser plus dans ce cas, pour contourner l'article 123 TFUE, la Caisse des dépôts et consignations ?
 
Au fait, mais on ne doit pas y réfléchir, combien les gentils milliardaires grecs ont-ils transféré hors de leurs frontières à l'aube de la crise grecque, d'ailleurs née d'un mensonge de leurs amis (aujourd'hui revenus au pouvoir) ???
 
Le slogan réel c'est "Travailler plus pour gagner moins; spéculer plus pour gagner plus !"
 
Au fait, mais là encore faut pas le dire, le déficit extérieur ne serait pas si on en déduisait les investissements français hors de nos frontières qui devraient compter comme des avoirs et non comme des dettes ! Il serait même en excédent... Voir les chiffres donnés par la Banque de France, France Trésor, etc...
 
Les banques se prêtent entre elles pour prêter... Pourtant, la cavalerie est interdite aux particuliers, tout comme d'ailleurs la compensation...
 
Je dois être idiot... La Grèce a un besoin urgent de 8 milliards d'euros, ... mais participe à hauteur de 22 milliards d'euros au nouveau Fonds de soutien à l'euro…
 
Lénine disait "Les faits sont têtus"... Les chiffres aussi ! Mais encore faut-il savoir les lire et ne pas demander aux spécialistes de la spéculation ce qu'ils veulent dire !
 
Une obligation d'Etat AAA intéresse t-elle, son rendement étant faible ? Une obligation d'un Etat en crise n'est-elle pas plus attractive de part son rendement 4 à 5 fois supérieur, même si son risque est d'un demi ou de 1 supérieur ? Bref, le système n'entretient-il pas l'épargne spéculative, d'autant plus que la Bourse, elle aussi, ne compte pas les noyaux stables mais seulement les 1 à 2 % au plus de mouvements de capital ? Mais on nous parle alors d’effet de levier…
 
Le projet de loi constitutionnel relatif à l'équilibre des finances publiques (cf. "petite loi" 722 rect.) n'oblige en rien à l'équilibre, ni au respect des critères de convergence... Il a même peut-être moins de portée que la LO du 1er août 2001...
 
Il faudrait peut-être en fait compléter l'article 2 de la "petite loi" en ajoutant après le point précédant le "fermez les guillemets" : "Ces projets doivent tenir compte lors de leur élaboration des critères définis à l'article 1er du protocole n° 12 annexé au Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne en sa version en vigueur au 1er décembre 2012."
 
Notons en passant que le protocole n° 12 sur les déficits excessifs, ainsi que l'article 126 TFUE font partie intégrante du TFUE, et qu'ils font donc déjà partie du droit français et des autres Etats de l'UE ayant ratifié ! Toute la jurisprudence de la Cour de Justice de l'Union européenne, ainsi que celle du Conseil constitutionnel ou d'Etat le confirme, notamment du fait des dispositions du titre XV et des articles relatifs à la portée des Traités de la Constitution du 4 octobre 1958. Il suffit donc, non pas de gesticuler "règle d'or", "règle d'or" (pour paraphraser De Gaulle évoquant l'Europe), d'appliquer la Loi, que la Loi, toute la Loi ! La règle d'or est déjà dans notre droit puisque le TFUE y est !
 
Par contre, on pourrait revoir le système européen de comptes économiques intégrés, dès lors qu'il interdit la prise en compte des opérations commerciales, alors que la formule de la FBCF (formation brute de capital fixe) devrait être adaptée pour tenir compte de l'existence du marché intérieur... Quand à la dette, elle devrait, mais les critères de Maastricht ne font pas ainsi, être certes le total des dettes brutes, mais à valeur réelle, non pas à valeur nominale comme indiqué au 4° tiret de l'article 2 du protocole n° 12...
 
Je rappelle aussi que l'article 126, § 2, du TFUE indique que l'on peut seulement tendre vers les fameux critères de déficit, tout comme il permet de les dépasser temporairement ! On l'oublie trop souvent !
 
Chypre est membre de l'Union européenne... La Turquie occupe illégalement une partie de Chypre, donc de l'Union européenne... L'Union européenne verse à la Turquie une dotation de préadhésion... Allez y comprendre quelque chose... Je sais bien que la défense européenne (UE), n'a rien à voir avec la défense de l'Europe qui dépend de ... l'OTAN, et que la Turquie est un pion fondamental de l'OTAN pour les Etats-Unis... N'empêche qu'en droit international, il y a violation du dit droit par la Turquie...
 
Un rappel... Juste en passant, les notes que Standard & Poor's donne à Moody's : - Long terme étranger : BBB+ ; - Court terme étranger : A-2 ; - Long terme intérieur : BBB+ ; - Court terme intérieur : A-2. Et c'est "ça" qui nous note ? qui donne des leçons ? Sans autre commentaire... Pourquoi ne pas évoquer la propre fiabilité de ces boîtes qui donnent de grandes leçons, menacent, font quasiment chanter ??? Au fait, ce sont des boîtes cotées à la Bourse de New York et propriété pour une grande partie de fonds de pension... Sans commentaire !
 
Et les notes de Goldman Sachs, qui a causé les crises européennes mais a qui "on" a donné la BCE, le gouvernement italien, etc... ? Foreign Long Term A perspective négative ; Foreign Short Term A-1 ; Local Long Term A perspective négative ; Local Short Term A-1…
 
Après lecture et relecture du dernier discours de Toulon (ainsi que de celui de 2008), je ne peux que constater une grande convergence, hormis sur deux points : - j'insiste moins sur la crise de l'euro, car elle est monnaie de réserve pour les BRICA qui n'ont pas intérêt à le voir chuter. Par contre, il y a risque en ce sens que la Chine, première puissance détentrice de monnaie au monde, peut jouer l'euro contre le dollar, bref mettre en opposition et en conflit l'UE et les Etats-Unis ; - par contre, je le trouve un peut optimiste quant il parle des trois nouvelles données de la croissance, car, selon moi, nous ne sommes pas revenus dans une phase où la qualité prime la quantité. Il devance ses désirs, ce qu'il faudrait... Mais aujourd'hui, sur ce point, la croissance reste "Je dépense donc je suis"...
 
Un point où il faudrait approfondir, c'est lorsqu'il dit que la crise de la dette privée se prolonge en crise de la dette publique. Oui et non ! Car la dette privée représente, pour la France, environ 150 % du PIB... Mais ce n'est qu'un détail, même s'il est important.
 
En fait, comme je l'écrivais, il manque deux ans à Sarkozy, car ses réformes ne peuvent pour beaucoup n'être qu'à l'international, alors que la RGPP - qu'il faut renforcer (mais pas au détriment de la paye de nos militaires... Attention à la manif' de leurs épouses le 17 décembre) - ne donnera aussi ses pleins effets premiers que dans 18 mois environ... Mais je constate avec plaisir qu'il a bien intégré, contrairement aux autres et même à beaucoup de l'UMP, le caractère multidirectionnel de la crise, et bien insisté sur le rôle de la peur qui a d'ailleurs conduit au AA du rating de marché de la France... Il doit faire face non pas à 30 ans, mais à 37 ans d'absurdité économique, sociale et financière...
 
En fait, le capitalisme ne fonctionne pas aujourd'hui justement parce qu'il n'y a plus de vrais capitalistes, c'est-à-dire de détenteurs du capital le mettant en jeu, mettant en jeu leur propre argent, et, lorsqu'ils le veulent, les mécanismes financiers actuels ne leur donne pas la parole, malgré les élucubrations de la Gauche sur ce point. Le travailleur n'est pas pour autant le propriétaire du capital. Ceux qui jouent en bourse ne jouent pas leur argent (0,5 % de capital échangé en Bourse peut entraîner une chute de cours de 5 %, ce qui veut dire que dans le système actuel de cotation les noyaux durs n'ont pas leur mot à dire, ce qui est absurde !). Et c'est pourquoi il faut revenir aux idées gaullistes de participation et de noyaux durs de capital...
 
On nous parle du AAA qui est le rating de la dette court et long terme. Mais on n'explique pas le différentiel de taux entre l'Allemagne et la France. Or, ici c'est le rating de marché, très peu connu, qui s'applique. Or, celui de la RFA est AAA, alors que celui de la France de ... A+ tendant vers AA, même si cette tendance semble se ralentir, ce qui explique pourquoi, alors que nous sommes l'un des six AAA de la zone euro, nous ne sommes que 5° pour les taux appliqués aux emprunts de la France ! Ce rating de marché est distinct du rating souverain dont on nous rabat les oreilles ! C'est en fait la prime de risque donnée par les marchés financiers eux-mêmes !
 
Sur le discours de Toulon, tout OK, sauf deux questions : - que vient faire Schengen dans le développement sur la libre-circulation des marchandises ? - pourquoi ne pas exiger l'application des dispositions anti-dumping de l'OMC ? Un Etat peut agir unilatéralement en cas de défaillance de la Commission...
 
Le problème est que la BCE ne peut (ne veut ?) émettre des bons du Trésor européens... C'est aussi pourquoi Sarkozy en réclamait lui ! Mais on a fait une monnaie unique n'importe comment, ou plutôt avec un encadrement de monnaie commune coexistante avec les autres monnaies... Pourquoi a-t-il changé d’avis ?
 
La Loi DALO ne déploie pas tous ses effets... La Loi DALO est imparfaitement appliquée... OK, c'est vrai... mais, déjà, il fallait avoir le courage de l'adopter, ce qui n'avait pas été fait par ceux qui critiquent; et puis, ce n'est pas en quatre ans que l'on solutionne 35 ans d'immobilisme... Ne pas l'oublier !
 
Deux questions : - la conférence de Durban commence. La France va t-elle encore unilatéralement se mettre des handicaps ? - Moody's menace de baisser globalement les ratings européens. Un particulier qui ferait cela ne relèverait-il pas de l'article 312-10 du C. Pénal (chantage) ou de l'art. 421-1-7° (terrorisme lié à délit d'initié) ?
 
Fantastique, l'article de "Marianne" (n° 761, 19 nov. 2011, page 14 et suiv.) sur "Sarkozy : la faillite" ! Je n'avais encore jamais lu un article donnant autant de chiffres vrais, mais autant isolés de la réalité, déformés, sortis de leur contexte à des fins bassement politiques ! Même "L'Humanité" est bien plus honnête ! Jamais je n'avais lu un article aussi vrai et aussi faux à la fois, un article visant à la seule et unique manipulation ! Un chef d'oeuvre de désinformation ! A croire qu'ils ont recyclé un ancien spécialiste du KGB de la désinformation !
 
Juste en passant de quoi méditer et montrer pourquoi Sarko insiste tant sur l'international... Depuis que le CAC 40 a été créé, sa valeur a été multipliée par 3, le prix du pétrole par 9,25 (le prix de celui de la mer du Nord étant d'ailleurs environ 11 % plus cher que celui du reste du monde), l'or de 3,33 fois, les dividendes de 636 % à une vache près, alors que les prix n'ont augmenté que de 54 % et le PIB monté à 2,30 fois ce qu'il était en janvier 1988.
 
On s'obsède sur les cours de la Bourse, alors que la capitalisation boursière c'est ... 40 % du PIB, ... soit moins que la valeur réelle des entreprises, que 1,7 % de cette capitalisation échangée peut entraîner une chute de plus de 6 %, ce qui explique pourquoi Sarko veut réguler tout ça, notamment les ventes à découvert et les CDS... Au fait, les actifs des banques françaises, c'est 415 % du PIB, et leur rentabilité est de 13,3 %... Et puis, nous n'avons que 4,2 % de dette improductive en fait..., ainsi qu'un rapport dette publique/PIB inférieur à l'Allemagne...
 
Sarko est un gros malin... Il a augmenté la dette publique en % du PIB d'environ 10 %, mais d'une manière telle qu'en cas de crise réelle, d'autres que le contribuable devront payer ... 25 %, et pas des français ! On dirait un de ces champions de dames qui éparpillent les pions sur le damier, qui semblent jouer incohérent, mais qui d'un coup te bouffent 7 à 8 pions... Osé, mais face aux enjeux actuels, il fallait des couilles. Simone Veil disait en 1979 que la politique française en manquait, là, c'est plus le cas... Je lui tire mon chapeau... D'où la colère des analystes financiers (dont je te parlerai dans le document) qui sentent qu'ils se sont un peu fait baiser et tentent de réduire les pertes qu'ils risquent d'induire aux autres si Sarko jette certaines valeurs sur le marché... Très malin, même si le processus est très difficile à résumer... En fait, il fait du tous azimuts parce que la situation l'impose... Bref, il applique à cette "guerre" financière les principes gaullistes en matière de Défense nationale...
 
N'y a t-il pas une erreur dans la note de données économiques et financières de l'INSEE du 10 novembre 2011 diffusée sur Internet (http://www.insee.fr/fr/themes/theme.asp?theme=17&sous_theme=4) ? Dans la partie secteur fiscal, Dette en milliards d'euros, ils disent : derniers chiffres 1591,2 et chiffres précédents 1194,0... Or le second chiffre me surprend fort, ne correspondant pas à la somme de ses composantes. Si ce sont ces données que l'on transmet, je comprends la crise et Moody's... En clair, selon ce document officiel de l'INSEE, la dette publique française aurait augmenté en quelques mois de 400 milliards d'euros, et de seulement 3 % du PIB, ce qui est totalement incohérent ! De plus, pourquoi ne citent-ils pas les indicateurs de solidité financière donnés par le FMI ?
 
Hollande avait comme copain de chambrée au régiment Castries. Selon certains ils seraient restés liés. Or, Castries, c'est AXA. Et AXA c'était Graham Sachs jusqu'à mi-2010, bref la banque qui a "fabriqué" avec la complicité du gouvernement grec (socialo soit dit en passant) la crise grecque avec les swaps de devise qu'elle lui a proposé (donc une spéculation contre l'euro entre autres)... Il n'y aurait rien à tirer de cela si vraiment Hollande et Castries sont restés très liés ???
 
Je ne savais pas que le volume de la dette française était supérieur à la dette allemande et son rapport au PIB supérieur à celui de la RFA... Je croyais, me référant à Eurostat, que c'était le contraire... Mais je dois me gourer.
 
Le(s) plan(s) comptable(s) est (sont) l'une des plus grandes stupidités que je connaisse ! Inadapté par exemple pour les entrepreneurs individuels et les professions indépendantes ! Et avec des rubriques poil-de-cuteuses au public, voire contradictoires !
 
On ne fait plus de l'économie mais de la comptabilité, plus de la recherche de richesse globale mais de la trésorerie…
 
Pourquoi certains m’ont-ils « flingué » en politique ? Parce que depuis plus de vingt ans je défends la non marchandisation de la monnaie et l'utilisation dans les échanges uniquement des valeurs converties en DTS, bref en "monnaie FMI"... La Chine le demande d'ailleurs aussi depuis des années, car ça éviterait des crises et des spéculations monétaires...

Partager cet article
Repost0
29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 10:46

 

Sur les principes

 

Relancer le principe gaulliste de la participation.

 

De Gaulle : « L’intendance suivra. » à Il faut une pensée avant l’action, les moyens suivront. Cf. Toynbee et les USA qui furent grands quand ils agissaient d’abord, après avoir réfléchi, les moyens accompagnant, quitte à les créer (cf. 2° GM où ils étaient peut-être moins industrialisés que le Japon) à Position réelle de l’Allemagne face à la France : veut d’abord changer les Traités alors que la France veut d’abord agir

 

On en est resté à des réflexes de $ non flottant, alors que tout a changé depuis 1971, et surtout depuis l’émergence de l’euro, ce qui fait que les USA ne peuvent plus faire payer les autres pour eux (jusqu’à 283 % de dette publique)

 

L’économie doit à nouveau primer sur la finance. On recherche aujourd’hui la rentabilité immédiate plutôt que la stabilité financière. Donc, même pas de la finance

 

Le capitalisme libertarien est aussi archaïque que la gauche ou que certains syndicats

 

Veut-on pour le Sud ce que l’on a fait de l’agriculture, une propriété des banques ?

 

En finir avec la fausse morale, avec la morale des braves gens

 

Ne plus confondre prévention et précaution

 

Renforcer la compétence personnelle de certains personnels du SGAE.

 

Problème de la bêtise et de l’incompétence de certains hauts fonctionnaires et des politiques qui savent tout dès qu’ils sont élus ou nommés

 

Prendre l’exemple du foot français et de la DNCG

 

Austérité + fiscalité

 

Une politique de petit boutiquier

 

Une crise de confiance fondée plus sur la rumeur que sur des chiffres, d’où la connerie d’avoir fixé les critères de Maastricht alors qu’ils n’étaient que des objectifs

 

Redistinguer l’épargne et l’investissement

 

Ne pas appliquer les rapports Grip & Plagnol et Attali

 

Sur la crise

 

Feuilleter www.les-crises.fr

 

Mobiliser l’épargne dès lorsq u’elle n’est pas investissement

 

Les émeutes du Royaume-Uni ne sont-elles pas très bien tombées pour certains financiers ?

 

Un problème de cybercriminalité ? les problèmes informatiques et de calcul du CAC 40 à Paris au tout premier jour de la dernière crise ?

 

Sur les causes

 

La fin des agents de change a brisé les équilibres patiemment mis en place. Y penser à l’heure où l’on veut mettre en place aux forceps les propositions du rapport Attali de 2007/2008 qui n’est qu’une élucubration d’un énarque ayant toujours vécu coupé des réalités et du peuple

 

L’euro ? Une monnaie unique alors qu’elle aurait du être commune

 

L’argent est devenu un marchandise. Il est créé par les bourses et non plus par les banques centrales !

 

La crise est inhérente à tout système vivant

 

Mettre les PIGS sous tutelle

 

20 % de sous-emploi et de chômage + 17 % ne vivant que de la rente ! Improductif dans les deux cas !

 

La subvention n’est pas un droit mais une oppotunité qui doit rester politique et non devenir mécanique

 

Développer l’accompagnement plutôt que le contrôle. Par exemple, les fonds structurels sont devenus des bombes à retardement, dangereux…

 

On a supprimé tout ce qui pouvait constituer des ressources pour l’Etat en appliquant et en négociant connement à Bruxelles. Prenons l’exemple des autoroutes

 

Une cocneption de l’Etat qui en fait le responsable de tout. Il faut que l’Etat existe, mais il doit être arbitre et impulseur, pas substitut aux risques du privé…

 

L’idéologisme des années 1980

 

Les querelles internes aux partis

 

La surencère politique

 

Un passage à l’euro non vraiment organisé et accompagné (merci Fabius ?)

 

Une industrie ayant abandonné le basique pour le High tech illusoire (cf. crise du début 2000) et axée uniquement sur la voiture

 

Le fait que les gens ne sont jamais contents, réclament toujours plus, comme le dernier jeu vidéo pour le petit, la dernière télé, la dernière bagnole, etc…, bref tous les faux besoins créés par la société de consommation et faisant une fausse croissance. Et l’Etat de payer, et les entreprises de payer… Ces mêmes gens réclament des emplois – mais en bas de chez eux -, des usines, du traitement des céchets – mais pas en bas de chez eux -, des autoroutes – mais avec un surcoût imposé de quelques milliards chaque fois pour ne pas déranger quelques grenouilles et ne pas les déplacer de quelques mètres, alors que l’on détruit les maisons et les cultures situées sur le parcours sans état d’âme !

 

Une société devenue trop individualiste et ayant perdu tout sens du commun, … d’où le communautarisme et le repli sur soi

 

Sur les marchés

 

Tant l’arbitrage des marchés que le référendum peuvent conduire au chaos, même si les referenda islandais ont fait plier ceux qui faisaient chanter l’Islande.

 

Réformer en profondeur, donc y compris la fiscalité et le contrôle des marchés

 

Rassurer les marchés sans pour autant se mettre à leur service

 

Le solide est devenu anti-commerce, alors que la merde l’est car elle créée de la croissance, mais fictive

 

Sur les bourses

 

Il faudrait estimer les bourses en une unité de compte théorique, et ce afin de mettre en évidence la réalité des cours. Une hausse de 3 de l’euro et une baisse de 2 du cours équivaut à une hausse réelle de la valeur. Important dans le cadre d’une monnaie forte, mais toujours oublié. Bref, tenir compte du fait que l’argent est devenu une marchandise

 

Une bonne nouvelle ? une hausse faible des bourses ! Une rumeur ou une mauvaise nouvelle, même cyclique ? une baisse faible des bourses

 

Seuls l’instable, le prédateur et le con manipulent la bourse. Donc proportionaliser les coûts au volume des échanges ! Ceux qui sont stables, qui travaillent, qui veulent assurer le fond des entreprises ne boursicotent pas

 

Sur les agences

 

Moody’s : actionnariat ? cotation ? Une entreprise cotée possédée par des fonds de pension et des banques douteuses à juge et partie ?

 

Moody's menace de baisser globalement les ratings européens. Un particulier qui ferait cela ne relèverait-il pas de l'article 312-10 du C. Pénal (chantage) ou de l'art. 421-1-7° (terrorisme lié à délit d'initié) ?

 

Les agences de notation ne jugent pas de l’économie d’un pays, mais uniquement de sa dette

 

Sur la presse

 

Quand elle parle de AAA, lequel ? quelle agence ?

 

Un rôle dans la crise de la peur, mais, paradoxalement, un rempart contre la panique

 

Sur les banques

 

Imposer une distinction entre banque de dépôt et banque d’affaire.

 

Les assurances ne devraient pas s’impliquer dans la banque.

 

Les banques françaises détiennent 50 MM de dette italienne et 2 MM de dette grecque (cf. la pub de la Société générale disait que cela n’affectait même pas un trimestre)

 

Recapitaliser les banques ? OK. Mais uniquement par le privé. Imposer un « actionnariat » du type Banque Populaire ! Une seule place pour une seule action !

 

Attaques contre les politiques pour les banques

 

Sur la dette

 

Dette non connue dans son détail (structure, délai, etc…)

 

Pourquoi la loi interdit-elle la connaissance des créanciers de la France ?

 

Faire le bilan de la dette. L’annuler pour les possesseurs douteux !

 

Quatre exemple de revolving jugés « tueurs » pour les particuliers

 

A

B

C

D

Moyenne

Capital

33,8

44,4

19,1

28,9

31,5

Intérêts

46,3

37,9

54,2

49,3

46,9

Assurance

19,9

17,7

26,7

21,8

21,6

Sur 6 ans avec des taux officiels de 16 à 19 %. Or, que fait la France ? cf. http://aft.gouv.fr/aft_fr_23/cadre_budgetaire_25/principaux_chiffres_89/charge_dette_93/index.html àdes chiffres interpellant !

 

La France a des contraintes ONU, défense, recherche dont profite les autres sans participer

 

Economiser 200 MM sur 7 ans

 

Sur la BCE

 

La BCE n’a pas d’autre pouvoir qu’un pouvoir de nuisance.

 

Absence de contrôle réel de la BCE par les Etats

 

Sur le fonds européen de soutien

 

Il s’agit de la force de frappe européenne dans le cadre de ces crises. Diffuse t-on la clé de l’arme nucléaire ? Non ! Donc, pour réagir vraiment, taire le montant réel du fonds, sinon les prédateurs s’organiseront toujours !

 

Sur la fiscalité et les chargtes

 

Revoir le bouclier fiscal. L’augmenter en le réorientant vers la dette publique

 

Toute cagnotte doit être consacrée à la dette

 

Sportifs à la source, comme au UK (cf. Nadal)

 

TVA sur Cerfa

 

Fiscaliser ceux qui critiquent en fuyant en Suisse pour « manger tranquille des Mac Do »

 

Impôt à la source

 

Sur le reste du monde

 

S’appuyer sur les BRICA

 

Sur Bruxelles

 

Des efforts réclame Bruxelles… Et les fonctionnaires UE ? Ils n’ont pas été revalorisés ? leurs salaires ne sont-ils pas disproportionné au reste ? N’ont-ils pas fait grève trouvant qu’ils ne touchaient pas assez

 

TVA et PIB bases du budget UE

 

Sur nos partenaires

 

Grèce ? un pays très pauvre dans les faits, mais sous la tutelle des fonctionnaires (voir leurs taux de rémunération et de retraite) et de milliardaires peu soucieux de l’intérêt national (fuite des capitaux aux premières heures de la crise… Qu’a t-on fait de cet argent ?)

Pour l’Est, Europe vache à lait

 

Sur le pétrole

 

A la mi-novembre, le Brent était à 112,39 $ et le pétrole à 101,20 $ (contre 25 environ en 1988)

 

Sur l’argent

 

L’argent étant devenu une marchandise, il ne devrait donc plus y avoir de libre circulation des marchandises avec les Etats non Eurogroup, ou alors calculer des droits de douane intégrés dans le PIB alors qu’ils sont compensés pour les Etats en dehors par les variations de taux de change et l’euro fort.

 

Sur les critères de Maastricht

 

CERN sur-coûteux pour rien

 

Economie et défense. Cf. Ancienne étude du CHEAr

 

Il faut sortir du déficit maastrichien  les missions ONU, OTAN, les étudiants accueillis gratuitement

 

Sur le social

 

Réforme de la carte Vitale

 

Supprimer la distinction cotisation salariale/cotisation patronale, car tout sort de la poche du patron

 

3 droits, 3 fiscalité, 3 cotisations sociales : Grosses entreprises et CAC 40, PME/PMI, TPE/TPI/artisanat/PL

 

Le social n’est pas de la fiscalité, mais du handicap dans un système capitaliste vrai, car un chômeur est un consommateur de moins. La solution trouvée a été de faire que l’Etat paye pour ce consommateur

 

Une approche mécaniste de la question sociale

 

L’absence de tout réel dialoguie social, des deux côtés… Renforcer le CESE ?

Sur la RGPP

 

LA RGPP doit, dans une nouvelle phase, juger de l’opportunité des politiques

 

 

 Sur le droit

 

3 droits, 3 fiscalité, 3 cotisations sociales : Grosses entreprises et CAC 40, PME/PMI, TPE/TPI/artisanat/PL

 

Dépénaliser le droit fiscal et le droit des affaires, en ce sens qu’il faut éviter la triple peine : mort de l’entreprise, amende, prison

 

Sur la Chine

 

La Chine est entrée dans l’OMC le 11 décembre 2001, mais vue uniquement comme un marché potentiel, jamais comme un concurrent réel (cf. Peyreffitte)

 

Sur le Japon

 

En 1989, Tokyo détenait 40 % de la capitalisation boursière asiatique. Par des jeux de fusions/acquisitions, elle a camouflé des pertes. Rôle des Yakuza important ?cy

 

Partager cet article
Repost0
25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 09:40

Nous parlons aujourd’hui de crise ! D’accord, mais de quelle crise parlons-nous, car il y a beaucoup de crises actuellement !  Et c’est cela qui rend la situation complexe et la compréhension difficile, tant il y a interaction entre de multiples crises
Crise de l’euro ? pas vraiment malgré les apparences…
Crise de la dette ? oui, chez certains…
Crise environnementalo-industrielle ? oui, … même si les Marseillais ne doivent pas oublier que la colline Saint-Charles était à 4 kilomètres de la mer il y a huit millénaires et que la grotte du Cosquer était très au-dessus de l’eau… 
Crise de modèles inadaptés ? totalement…
Crise de la finance ? indubitablement !
Crise du capitalisme ? Partiellement, surtout dans la querelle entre libertariens (rejet de l’Etat) et libéraux, les libertariens étant dominants dans les milieux de la finance et de … Bruxelles…
Crise de la mondialisation ? partiellement, car la mondialisation existe dans les faits  depuis le XVI° siècle, mais camouflée sous le voile de la colonisation…
Crise sociale ? oui, surtout du fait que l’on a inventé, en privilégiant le très court terme, de nouveaux besoins sans chercher à d’abord consolider les besoins vitaux…
Crise industrielle ? oui, cette dernière est liée à ce qui précède ; à trop chercher le profit à court terme on en est arrivé à ce que nos avions ou nos fusées – pour en rester à ces exemples - dépendent pour près de leur moitié de l’étranger, la sous-traitance ayant été détruite… Notons en passant que Sarkozy en a conscience en disant qu’il fallait maintenir protéger et recréer de la sous-traitance française, la France ayant paradoxalement une chance par rapport à beaucoup de ses partenaires, celle d’avoir un usage de sa capacité industrielle de seulement 81 %, ce qui lui laisse de la marge si l’on veut bien agir… Mais il y a loin de la parole aux actes…
Crise de la confiance ? totalement… , et les gens sont prêts à gober n’importe quelle donnée dès lors qu’elle ne vient pas des politiques en place… Rumeur, quand tu nous tiens… Que penser par exemple de la diffusion d’une dette par habitant dont on fait défiler le chiffre en permanence, et en croissance permanente, alors que cela ne veut rien dire, car isolé du contexte et de toute notion de temporalité ? Il faut dire que les politiques y mettent du leur…
Crise de « peur ambiante » ? totalement… Et c’est ce qu’il y a plus grave, car totalement irrationnel. Les crises américaines de 1797, 1819, 1837, 1857, 1873, 1893  et 1907 sont directement nées de mouvements de panique, alors que ce même type de phénomène a fait de la crise de 1929 la « Grande crise », alors qu’elle aurait du avoir des effets aussi limités que les autres… A noter que beaucoup d’agences de notation sont pour la plupart nées – sus leur forme actuelle –  des crises de 1893 et de 1907 (par exemple, Moody’s en 1909, Fitch en 1913), crises nées d’un manque de confiance en les politiques ferroviaire et de construction. Plus de 15.000 entreprises et de 500 banques disparaissaient dans la tourmente de 1893, d’où l’intérêt de la notation pour juger de la qualité des banques, des entreprises, mais aussi justifier la politique d’industrialisation et d’extension du chemin de fer.
D’où les actions et réactions de Nicolas Sarkozy qui cherche à tout régler globalement, car la solution ne peut être que globale, à la fois sociale et macro-économique, à la fois culturelle et micro-économique, à la fois sécuritaire et méso-économique ! Sentiment d’insécurité et malaise face aux crises ne sont en fait que deux facettes du même problème, ce qui rend la mission de Sarkozy bien difficile, d’autant plus qu’il a du composer avec des fonctionnaires pas toujours compétents, une presse hostile, un bilan hérité pas terribles, des handicaps pas possibles – y compris laissés par Chirac -, des « amis » pas toujours aussi « amis » que cela ou alors ne le comprenant pas !

 

Maintenant, il ne faut pas oublier une chose, c’est que dans la vie réelle – c’est vrai, pas dans l’orthodoxie marxiste -, la crise est une réalité ! Tout système vivant – ce qu’est une société – est sujet à des crises… Je renvoie ici à Jacques Rueff, même si ce dernier tombait dans l’excès du « bienfait des crises »… Les crises sont inévitables… Les problèmes naissent lorsque l’on ne prévoit pas les crises, ou alors lorsque l’on pense que le système est rigide, structuraliste, exempt de tout risque… Et puis, arrêtons de confondre crise et risque (ce que font beaucoup d’agences de notation, … même si certaines, notamment Standard & Poor’s ont mis en place des ratings distincts afin de bien mettre en évidence les différences), tout comme l’on confond d’ailleurs prévention et précaution… Ce sont deux choses bien différentes, même si elles se trouvent liées…

 

En fait, les multiples crises que nous connaissons sont peut-être la traduction du fait que nous sommes dans une phase de transition, dans un monde qui change, qui se trouve confronté à des choix imposés, certes par la mondialisation, mais surtout par la crise de l’énergie et par le trop rapide changement climatique qui impose des décisions de développement durable devant donner leurs pleins effets en 2050 au plus tard. Il faut donc à la fois rassurer et changer les mentalités, ce qui est dans les deux cas très difficile ! C’est une crise d’évolution, une crise de la conception même de la société, une crise des choix ! Cette crise multi-facettes est en fait la preuve que nous nous trouvons en un temps de changement de paradigme sociétal

 

Petit historique des crises depuis 1970  (Source : Standard & Poor’s, 2009)

 

1970-1971

Crise des taux d’intérêt aux Etats-Unis sous l’influence d’une inflation galopante.

 

1973-1974

Crise pétrolière née d’un embargo des pays de l’OPEP sur les Etats-Unis – Déclin des stocks américains qui se reportent de plus sur les marchés parallèles – Stagflation – Nationalisation des compagnies pétrolières – Hausse massive des coûts de l’énergie

 

1979-1980

Crise pétrolière au Royaume-Uni combinée à une politique de réduction des dépenses publiques et d’une politique monétaire visant à réduire l’inflation.

 

1982-1983

Crise de récession aux Etats-Unis du fait d’une mauvaise politique de contrôle de l’inflation et de la mise en place d’une politique de contrôle du crédit qui freine la consommation.

 

1981-1982

Crise de la dette en Amérique latine liée au développement d’une politique d’industrialisation et d’infrastructures – De graves déficits fiscaux et extérieurs en découlent.

 

1989-2009

Crise dite de la « bulle japonaise » née d’une volonté de publier de vrais chiffres, correspondant aux normes internationales.

 

1990-1991

Cette crise, passée inaperçue, a eu de graves effets de récession sur toute la côte Ouest des Etats-Unis.

 

1990-1991

Récession d’une durée de six mois au Royaume-Uni du fait d’un fort déficit fiscal et commercial – Pressions de la Communauté européenne pour que les Britanniques modifient leur système de change – La Livre s’appuie sur le Mark allemand après avoir spéculé contre lui – Les effets de la récession dans le secteur bancaire se font ressentir aux Etats-Unis et en Suède, du fait de l’obligation faite d’être plus clair sur les systèmes de change.

 

1990-1991

Crise bancaire, du crédit et de dénationalisations dans tous les pays nordiques, notamment en Suède.

 

1994-1995

Crise mexicaine suite à des années de déficits publics et privés, de laxisme dans les comptes, de déficit commercial – Dévaluation du peso, crise bancaire, hyper-inflation, récession – Une aide étasunienne  de 20 milliards de dollars permet de résorber la crise, cette aide étant remboursée en 1997.

 

1997-1998

Crise en Thaïlande, se répercutant sur l’Indonésie, la Malaisie, la Corée du Sud, et, partiellement, sur Singapour.

 

1998-1999

A la suite de la crise financière asiatique, les coûts des facilités de paiement s’effondrent en Russie – La Bourse de Moscou s’effondre de 75 % - L’inflation atteint 84 % -  Le rendement des bonds établis en roubles explosent de 200 %.

 

1998-2002

C’est la crise argentine. Le peso était aligné sur le dollar, mais des facilités de paiement, des pertes fiscales, la dette publique et privée, un déficit des exportations allaient conduire à une crise grave qui allait aboutir à la « mise en faillite » de l’Argentine résolue par un sévère moratoire sur toute la dette souveraine argentine.

 

2001-2002

Divers scandales sur les experts-comptables et les services comptables, ainsi que l’explosion de la bulle technologique, induisent une modeste récession.

 

Arrêtons de déconner ! Je rappelle que les notes des Etats-Unis (car il y en a quatre principales) données par Standard & Poors sont : - pour le long terme AA+ (marché local) et AA+ (marché extérieur), - pour le T&C rating : AAA (le maxi), - pour le court terme (A1+ (le maxi), soit, converti en notes sur 20 (ce qui est facile puisque ces agences ont entre 20 et 23 niveaux de cotation) … 19/20, 19/20, 20/20 et 20/20 ! Et on panique !!! Quel parent ne serait pas fier de son enfant avec de telles notes au baccalauréat ? D’ailleurs, le A1+ sur le court terme explique en partie les magouilles actuelles sur la Bourse. Les interventions actuelles à court terme baissières sur les bourses sont en fait sans risques pour les « gros » qui peuvent sans risque plumer les « petits » que les médias paniquent ! Et ici, une question : pourquoi la presse ne diffuse t-elle que les indices négatifs, cette question dépassant ici la seule problématique des estimations de crédit au niveau mondial ?

 

Quelle différence entre le AAA et le AA+ ?

 

Un support noté AAA a une capacité extrêmement forte d’assurer ses engagements financiers. AAA Est le plus haut niveau de crédit attribué par Standard & Poor’s.

 

Un support noté AA+ a une très très forte capacité d’assurer ses engagements financiers. Il ne diffère du AAA que sur d’infimes détails.

 

Rappel : Le T & C ratingou (Transfer & Convertibility assessment) définit le risque de convertibilité des devises et des capitaux, ainsi que de leur transférabilité. Bref, il évalue le risque qu’il y a qu’un Etat empêche la sortie de devises ou de monnaie, la conversion de sa monnaie dans une autre monnaie ou encore le transfert de fonds privés vers des créanciers non résidents.

 

Nota : Standard & Poor’s est la plus ancienne des agences de notation, puisque créée en 1860. Elle est aussi la plus influente des agences de notation financière avec Moody’s Corporation, et, selon moi, la plus sérieuse…

 

Source : Standard & Poor’s (www.standardandpoors.com/ratingsdirect), document General criteria : Understanding Standard and Poor’s Rating Definitions.

 

De plus, ces agences sont-elles infaillibles ? Souvenons-nous ici de quelques « oublis » des ou plutôt de certaines agences américaine de notation – d’ailleurs 100 % privées et commerciales, donc répondant aux demandes de clients, clients qu’elles ne peuvent peut-être pas « dévaluer » faute de les perdre - : la crise de 1929, les crises sud-américaines des années 80, la crise actuelle, l’affaire Enron, etc…, etc…, etc… Il faudrait plonger dans les archives pour l’emprunt franco-russe ! Et, pour mémoire, l’Allemagne nazie ne fut pas particulièrement maltraitée avant  l’entrée en guerre des Etats-Unis contre l’Axe (sauf par Standard & Poor’s… Cette agence nota en effet le risque allemand AAA, c’est-à-dire au plus haut niveau possible de risque !) … En tout cas, « beau » palmarès de loupés ! Mais passons…, car, à l’inverse, ces agences ont permis de faire des Etats-Unis la première puissance économique mondiale du XX° siècle en leur redonnant confiance en eux-mêmes, d’éviter la plupart des crises de panique, de limiter les faillites bancaires… Ce n’est donc pas leur principe qui doit être remis en cause mais le fait 1) que l’on ne puisse admettre qu’elles ne sont pas infaillibles ; 2) que l’on se serve d’elles aujourd’hui pour induire des mouvements de panique ! Car, paradoxalement, je pense qu’elles n’avaient pas forcément tort sur les subprimes, mais que ce sont les banques d’affaires étasuniennes et les spéculateurs qui ont détournés les chiffres et les données à leur profit, aidés en cela par certains capitaux troubles, ainsi que par une politique incohérente des Républicains et de la Banque centrale des Etats-Unis !

 

Juste en passant, souvenons nous que Moody’sfut déjà à l’origine d’une crise grecque en 1931 en dégradant la note de la Grèce, crise conduisant à la restauration de la Monarchie et à un coup d’Etat… Remarquons que suite à ces événements, Moody’sdevait avouer s’être trompée et avait annoncé l’arrêt de toute notation des dettes publiques… On oublie trop cet « incident »…, et on constate combien Moody’s a tenu sa promesse… Mais il faut aussi savoir que ces cotations ont repris suite à la demande des … Etats eux-mêmes , … dont la Grèce ! Notons en passant que la Grèce – contrairement à la France, au Royaume-Uni, à l’Allemagne ou encore à l’Italie –  sollicite l’agence Standard and Poor’s pour être notée… Alors, qu’elle ne se plaigne pas de ses deux CCC, n’accuse pas cette entreprise qu’elle paye… C’est aussi la démonstration  que les réponses de cette société ne sont pas forcément là pour faire plaisir à ses clients, ce qui démontre de manière indirecte son sérieux ! Et si des Etats n’ayant pas demandé de ratings sont notés, … c’est à la demande d’autres Etats, par exemple de la Grèce pour la France…

 

Notons aussi que Moody’s a bien plus récemment reconnu avoir commis des erreurs, mettant cela sur le dos de l’informatique, ce qui est à la fois facile mais aussi pas si faux que cela. Je cite ici un extrait de La Tribune.fr  du 27 juin 2008 :

« Selon des informations du Financial Times la semaine dernière, une erreur de codage au sein de l’agence aurait abouti à des notes indues accordées par Moody’s à des produits dérivés de crédit. Des produits complexes connus sous l’appellation de "Constant Proportion Debt Obligations" (CPDO) ont ainsi pu obtenir par erreur de la part de l’agence américaine la note maximale "AAA". Moody’s a déclaré avoir noté 44 tranches européennes de CPDO totalisant environ quatre milliards de dollars (2,53 milliards d’euros). Il a ajouté avoir engagé le cabinet d’avocats Sullivan & Cromwell pour enquêter sur les sources d’une erreur de codage dans un modèle informatique, qui a abouti à noter ces produits quatre crans plus faut que de raison. Mais le gendarme boursier a également envoyé des lettres aux autres agences de notation américaines Fitch et Standard and Poor’s afin d’examiner leur méthodologie. La SEC leur a également demandé de fournir des explications sur la politique et les procédures concernant d’éventuelles erreurs dans la notation de produits financiers. Les agences sont même appelées à déclarer toute erreur enregistrée ces quatre dernières années. »

Le gros problème, c’est lorsque l’on a une « foi » absolue en la machine, en l’espèce l’informatique, et dans les seuls mathématiques qui ne peuvent de plus prendre en compte les critères humains, culturels et sociaux, ces derniers n’étant pas monétarisables. Notons juste en passant que ces « erreurs » portaient sur des produits financiers complexes et sur le marché européen…

 

Y a-t-il donc risque réel avec un abaissement de la note souveraine à long terme (car c’est de celle-ci seulement qu’il s’agit, la confusion étant entretenue savamment dans les esprits) de la France ? A priori aucun, sauf si des facteurs de peur s’introduisent, ainsi que des décisions « politiques » de certaines sphères financières. Le problème majeur reste que les financiers « habituels » ne savent plus prendre de risques puisque ce sont des machines qui les suppléent dans la décision, tout comme ce sont des machines qui décident pour les agences de notation qui s’arrogent le droit, dans un esprit uniquement libertarien et en aucun cas libéral, droit de vie et de mort sur des Etats, donc sur des hommes !

 

Et puis, combien de financiers ne sont en fait que des moutons de Panurge prêts à écouter, dans leur soif du court terme absolu, de l’immédiat, n’importe quelle rumeur, à suivre n’importe quel mouvement pour lors que cela « rapporte » ? Obsédés par l’argent et le gain immédiat, les traders en perdent toute intelligence, alors que l’existence de cette dernière leur était indispensable lorsque la cotation était non pas informatique mais à la corbeille… A méditer… Notons en passant que la City est considérée comme l’un des plus grands « royaumes » de la consommation de cocaïne dans le monde… Rappelons ici ce principe de base pour le Chrétien selon lequel on ne peut servir Dieu et l’argent (cf. Mt 6, 24) au risque de se perdre…

 

Donc, arrêtons d’écouter les pythonisses contemporaines que sont les agences de notation étasuniennes !

 

En fait, les Etats peuvent être tentés, comme l’avait démontré Natixis dans une note de 2009, de se servir de ces crises – et de leur propre dette – pour la baisser en fait mécaniquement, d’où d’ailleurs les rachats actuels de dettes par les banques centrales ! C’est un jeu subtil, un jeu possible ! Mais c’est aussi un jeu dangereux et risqué !

 

Le risque réel ce sont les CDS, c’est-à-dire les produits d’assurance sur la dette actuellement mis en vente, y compris à ceux qui ne possèdent pas de dette, ce qui transforme ces produits en purs objets de spéculation ! Car, « cerise sur le gâteau », on a créé des produits d’assurance garantissant (en théorie) en cas de non remboursement de la dette rachetée ! Ici, on paye donc une nouvelle prime pour se garantir… Ubuesque… On comprend ici le désir de Nicolas Sarkozy de voir réserver ces produits aux seuls détenteurs réels de dettes publiques, mais aussi son action récente en interne ayant conduit la France a racheter une partie de ces CDS la concernant, ce qui certes creuse sa dette mais aussi lui permet de se la garantir partiellement tout en freinant la spéculation, … et ce à un taux potentiel supérieur de remboursement que les sommes concernées… On devrait presque pouvoir déduire les montants garantis par ces CDS « étatiques » du total de la dette publique, puisque cette dette est en fait rapportée sur des sociétés d’assurance et de réassurance… Mais il faudrait que la France soit suivie dans cette action de rachat, et plus encore de réservation aux seuls concernés de ces produits, ce qui est loin d’être le cas, les Britanniques s’y opposant par exemple à la fois parce qu’ils leur rapportent de l’argent et parce que leurs propres compagnies d’assurance sont elles mêmes émettrices de ces produits.

 

Rappelons maintenant que la dette souveraine est autre chose que la dette non souveraine, etc… De même, dire que l’on transmet la dette aux générations futures est du « pipeau jet » complet, car elle est en fait à … 7 ans ! Donc, à défaut de septennat, ce dernier étant été supprimé de manière aberrante alors qu’une politique publique ne peut réellement développer ses effets qu’en … 6 à 7 ans, il faut surtout, par des rachats par les banques centrales, permettre l’allongement de cette date, puisque l’on ne peut plus – alors que cela aurait été possible – l’abolir sur un cycle !  Disons ici que les critères dits « de Maastricht » ne veulent rien dire car ils n’ont aucune dimension de … durabilité ! L’une des causes des difficultés actuelles aura été d’avoir transformé ces critères qui n’étaient que des objectifs vers lesquels il fallait s’efforcer de tendre en des normes contraignantes, privant ainsi les Etats de certaines possibilités de manœuvre non offertes par la Banque centrale européenne.

 

Ceci ne veut pas dire qu’il ne faille pas tendre vers le déficit budgétaire zéro ! Mais, je suis peut-être idiot car je ne vois pas où figure dans le projet actuellement mis en sommeil de modification de la Constitution la moindre obligation réelle d’interdiction des déficits publics… On nous parlait dans ce projet de « loi cadre d’équilibre des finances publiques », rien de plus ; et, quid des lois de finances rectificatives ? Le texte était insuffisant et peu clair en fait !

 

Pour continuer, la Bourse n’est pas une image réelle de l’économie, ni même de la vitalité des entreprises ! Sans aller jusqu’au La Bourse ? Rien à cirer ! d’Edith Cresson, il ne faut pas non plus la sacraliser… Rappelons que la capitalisation totale  du New York Stock Exchange Euronext Paris, bref de la Bourse de Paris, ne représente que 40 % du PIB, une entreprises telle qu’Air France ne « valant » selon la Bourse que sa consommation en carburants, moins que sa flotte, alors que Carrefour, pour prendre un autre exemple, « vaut » moins que son patrimoine immobilier français !

 

Peut-être ne sommes nous en fait, dans la réalité, que dans une phase de correction et de remise à niveau des dettes publiques qui se trouvent en fait réduites au réel par les rachats actuellement effectués sous garantie de la France et de l’Allemagne fédérale, d’où la « colère » de certains éléments spéculateurs (fonds flottants, fonds non souverains, argent du crime, etc…) qui perdent « un fric fou » en cherchant à détruire les Etats ! N’oublions pas qu’Obama a signé, en parallèle au décret sur le plafond de la dette US, un décret contre l’argent des quatre plus grandes associations criminelles mondiales ! Pas anodin du tout !  N’oublions pas que vient de se tenir une réunion à Paris des principaux magistrats européens en charge de la lutte contre l’argent du crime, le rôle de ce dernier ayant été démontré dans la crise italienne, alors que dès le milieu des années 90 le Ministère allemand des Finances dénonçait la part importante de l’argent du crime dans l’économie allemande, avec, de mémoire, plus de 345 milliards de DM directement y lié en 1995…

 

Quelques  causes et responsabilités majeures…

 

La confiance aveugle en des machines, donc notamment la facilité induite par la déresponsabilisation de la décision au profit d’outils

L’adoption de règles comptables ne tenant pas compte par exemple de la patrimonialité

La  peur, le manque de confiance et la défiance envers tout ce qui est politique

La déification de la croissance alors qu’elle n’est qu’un outil de mesure parmi d’autres et qu’en outre un Etat en retard aura toujours plus de croissance - ,s’il fait quelque chose - qu’un Etat développé

La déification de l’argent avec la perte induite des valeurs de base de nos sociétés,

Le fait que des Etats de l’Union ne soient pas soumis aux mêmes règles et obligations que leurs partenaires

L’action de certains groupes de tous horizons et origines, y compris de type mafieux ou extrémistes religieux

 

Comme le disait Josef Ratzinger, l’Occident a perdu foi en lui-même, a perdu foi en ses valeurs ! Il a foi en la machine, plus en l’homme ! Et de cela il est le seul responsable !

 

 

En fait, nous sommes dans une situation de « guerre soft », et les financiers n’hésiteront pas à provoquer des mouvements, car leur but est la disparition des Etats et le seul pouvoir de l’argent ! Est-il anodin que la Belgique, malgré ses chiffres, malgré son absence de tout gouvernement légitime depuis près de deux ans soit considérée comme un « bon élève » par la finance ? Souvenons-nous aussi de certains « mouvements spontanés » au Royaume-Uni, encore cet été ? Les « indignés » ne sont-ils pas manipulés même ?

 

Pour continuer sur la Bourse, pour bien comprendre que la Bourse c’est « ridicule, factice, pipeau jet », donc dangereux, un simple exemple pour le démontrer… Le 10 août dernier, le volume des valeurs échangées à Paris était d’environ … 0,6 % ( !!!) de sa capitalisation totale pour une baisse de plus de 5 % ! Là encore, aucune adéquation avec le réel !  Ceci démontre bien la totale déconnection entre la Bourse et la réalité puisqu’il n’y a aucune adéquation vraie entre les cotations et la valeur réelle des entreprises (je me répète volontairement), ce phénomène ne concernant pas que les bulles du type de la crise du début des années 2000 ! Mais, bien que les agences réaffirmaient et réaffirment le AAA français avec perspective stable, une simple rumeur aura suffit ce 10 août à) ébranler la Bourse ! Et cet épisode s’est répété ! Alors, bravo les médias (cf. par exemple l’article de Marianne du 19 novembre sur Sarkozy et la « faillite » de la France), bravo les cons ! On est désormais dans l’irrationnel total – d’ailleurs sous couvert de raison justement -, … ou dans la manipulation politique ou électoraliste !

 

Soit dit en passant, un Etat étant la superposition d’un territoire, d’une population et d’une souveraineté, ne peut être « en faillite », du fait de la population et du territoire, … qui sont d’ailleurs les deux éléments qui entravent la finance spéculatrice (pas la vraie, bien au contraire). Nous sommes bien dans un affrontement entre libertariens (qui veulent tuer l’Etat) et libéraux (qui veulent un capitalisme productif).

 

Souvenons-nous aussi qu’en 1998 Wall Street avait perdu … 22 % en une seule séance, et le monde est toujours là ! Dans tous les cas, c’est bien une « guerre soft » comme je l’écrivais plus haut, que celle-ci soit guérilla, localisée ou générale… On comprend mieux ici les appels de Nicolas Sarkozy à plus de réalisme sur les places boursières, mais, là encore, il ne peut agir sans un soutien massif des principaux Etats de la planète !

 

Nous sommes en situation de guerre « soft », d’où d’ailleurs la réponse tous azimuts de Nicolas Sarkozy qui correspond totalement à la doctrine de défense de la France telle que définie par Charles De Gaulle, doctrine incluant, on l’oublie trop souvent, la défense économique et sociale !

 

Notons en passant que depuis 23 ans, c’est-à-dire depuis la création du CAC 40 au 31 décembre 1987, la performance de la Bourse de Paris a été d’environ 300 % (avec un pic de plus de … 600 % en 2007), donc bien plus que la hausse des prix réels sur la même période, ces derniers augmentant de 54 %, et même que du PIB puisque ce dernier a été multiplié par seulement 2,3 sur la même période ! D’ailleurs, en aparté, pourquoi le seul CAC 40 comme indice, mais passons… ? Notons que sur la même période le prix de l’or a été multiplié par 3,33 environ, celui du pétrole par 9,25 environ (multiplions par 1,12 pour celui de la Mer du Nord), et les dividendes, selon certaines sources que je n’ai pas vérifiées, par … 6,36 !!! C’est pour cela que Sarkozy oppose dans son discours l’économie réelle à l’économie financière !

 

Maintenant, il faudrait aussi de notre côté arrêter de penser en termes de croissance financière – ce qui est l’une des erreurs de Sarkozy, mais peut-il faire autrement tout seul, les marchés étant mondialisés ? D’ailleurs, réduire la prévision de croissance de la France à 1 % ne l’a pas particulièrement affecté, alors que, paradoxalement, les Socialistes hurlent en faveur de la croissance – et penser plus en termes de développement humain ! la croissance sera toujours plus forte dans un Etat partant de rien que dans un Etat (sur-)développé où elle peut même devenir un handicap, très paradoxalement ! Il est d’ailleurs « amusant » de constater que des Etats à note A basse ou même … B+, bénéficient de taux voisins des taux français uniquement parce qu’ils sont jugés comme à « fort potentiel de croissance »… Etre « arrivé », être stable serait-il devenu un handicap, au même titre que le territoire considéré aujourd’hui par les économistes libertariens comme un handicap ? On croit rêver !

 

Bref, revenons au réel ! Cessons de penser uniquement en mathématiques, ces derniers n’étant qu’un langage, rien d’autre !

 

Il faudrait ici que l’Union européenne en profite pour adopter enfin sa réglementation sur la gouvernance économique, mais pas forcément dans le sens préconisé par la Banque Centrale Européenne (... dont l’actuel Président fut d’ailleurs l’un des « acteurs » clé de la crise actuelle vues ses fonctions encore il y a peu au sein de la banque Goldman Sachs, banque ayant d’ailleurs fait l’objet le 2 septembre dernier de l’ouverture de poursuites judiciaires par le Trésor américain pour son implication dans la crise des subprimes) ou encore par le Rapport parlementaire Le Grip  et Plagnol (http://serge-bs.over-blog.com/article-deception-s-face-au-mepris-et-aux-abandons-ou-meditations-suite-au-rapport-le-grip-66354814.html)…

 

Il faudrait aussi que l’Union européenne renforce, voire même mette en place un réel cadre comptable budgétaire unique à suivre par les Etats membres, sur le modèle mais non pas à l’imitation du plan comptable pour le privé, et ce afin que chacun parle de la même chose en matière de déficits et de dettes publics, même si l’Office européen de Statistique (Eurostat) a fait un très réel effort en ce sens. D’ailleurs Nicolas Sarkozy soutient cette initiative…

 

Il faudrait par exemple introduire une clause de patrimonialité, ne serait-ce que parce que les agences de notation usent pour « juger » les Etats de notions de droit privé sans les appliquer aux Etats, ce qui est une aberration) ou encore distinguer au sein des dépenses sociales les dépenses de solidarité (qui relèvent du public et sont d’une certaine manière une garantie de stabilité pour l’Etat) des autres dépenses sociales qui relèvent de fait du « privé » même si elles sont à gestion publique ! Sortons les dépenses sociales ne relevant pas de la solidarité, ce qui est possible à la condition de le vouloir et de remettre en place une structure séparée, et tant la dette que le déficit publics sont autres ! De plus, ceci permettrait de mieux comparer la France à d’autres Etats, tout en favorisant en France une meilleure gestion des dites dépenses … et recettes… On verrait ainsi la réalité ! Il faudrait aussi mieux organiser le parallélisme entre émission de monnaie et croissance de la population, et ce afin de maintenir une réelle péréquation en matière de monnaie disponible… Ce n’est pas à la Bourse de créer de la monnaie, … ni d’en détruire ! Mais il est vrai que la monnaie est aujourd’hui une marchandise comme une autre et non pas indépendante des dites marchandises ! D’ailleurs, l’une des causes de la crise grecque aura été le fait que la Grèce, par l’entremise de Swaps de devises d’ailleurs émis par … Goldman Sachs, aura cherché à payer une partie de sa dette en spéculant … contre l’euro sur les marchés monétaires !

 

Quelques responsabilités majeures de la Grèce

 

La diffusion de faux chiffres, divisant ainsi – entre autres faux chiffres – d’un facteur 4 le déficit budgétaire : « 2009 – Nov.-déc. Opération vérité en Grèce. A peine élu, le nouveau premier ministre socialiste, Georges Papandréou, met au jour le cadavre laissé dans le placards par le précédent gouvernement grec de centre droit : le déficit est quatre fois plus élevé que prévu, à 21,7 % du PIB. Promettant que la Grèce honorera ses dettes malgré tout, il engage son pays dans l’ère de la rigueur. Ces déclarations ne convainquent pas l’agence de notation Standard & Poor’s qui, le 16 décembre, abaisse la note du pays de A- à BBB+. » (Source : Article de Damien Hypolite, sur http://www.lefigaro.fr (2 novembre 2011).

L’utilisation, pour compenser fictivement la dette, d’outils financiers complexes spéculant contre l’euro.

Un refus historique, même s’il fut discret, de tout contrôle réel de l’utilisation des fonds communautaires par les agents de la Commission européenne, de l’OLAF ou d’Eurostat., notamment du FEOGA et du Feder.

De nombreuses fraudes aux aides et subventions européennes.

Des grosses fortunes non solidaires ayant transféré des milliards d’euros hors de l’Union européenne aux premiers coups de canon, mais bien dans la tradition de ces armateurs grecs faisant couler des navires Liberty ship déclarés comme neufs histoire de toucher la prime d’assurance, même au prix de la mort de marins innocents et de pollutions…

L’absence de toute véritable politique fiscale, ainsi que l’absence de quasiment toute fiscalité sur le foncier bâti.

Un urbanisme incontrôlé.

Le cumul d’emploi possible et fréquent entre le public et le privé.

Des fonctionnaires – ayant souvent par ailleurs un autre emploi – peu présents, mais très payés.

Une retraite à 57 ans.

Beaucoup de faux chômeurs.

Le poids de l’Eglise orthodoxe qui bénéficie d’avantages constitutionnels et juridiques en matière fiscale et patrimoniale, alors qu’elle est de fait le premier capitaliste grec.

Une longue tradition de non respect de la parole donnée, d’Agésilas au Concile de Florence…

 

Comme l’a dit Nicolas Sarkozy lors de l’émission Face à la crise du 27 octobre 2011, il n’aurait pas fallu faire entrer si vite la Grèce dans la zone euro…, et, selon moi, ni même dans l’Union européenne, y compris du fait des premiers articles de sa Constitution… Ce fut bien, pour reprendre ses mots une erreur

 

 

Notons qu’en Grèce passe pour le salaud de service le Premier ministre qui a dit la vérité, mais passons. Mieux, lui a succédé un technicien, ou plus exactement l’un de ceux qui fut à la source des manœuvres de swaps de devises lorsqu’il travaillait pour Goldman Sachs… A méditer, d’autant plus que Hollande avait comme copain de chambrée « au régiment » un certain de Castries, avec lequel il serait resté très lié. Or, de Castries, c'est AXA ; et AXA était le plus gros des actionnaires de Goldman Sachs jusqu’au 30 août 2010, bref de la banque qui a « fabriqué » avec la complicité du gouvernement grec la crise grecque avec les swaps de devise qu'elle lui a proposé (donc une spéculation contre l'euro entre autres), et cela à l’époque de l’utilisation de ces swaps

 

Lorsque Sarkozy parle d’orthodoxie financière, de solidarité interne à la zone euro, lorsqu’Angela Merkel réclame plus de garanties à la Grèce quant à sa volonté monétaire, ont-ils tort, chacun de ces deux personnages politiques soutenant d’ailleurs l’autre dans sa démarche ? reste qu’il existe un gros problème… Plus pragmatique, Nicolas Sarkozy souhaite agir par delà les Traités, immédiatement, alors qu’Angela Merkel, paralysée par une doctrine ancienne et par une décision bien frileuse de la Cour constitutionnelle fédérale de Karlsruhe, souhaite voir d’abord modifier les Traités… Pourtant, rien dans les articles 119 à 144 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne [TFUE] n’interdit l’action, certains oubliant par exemple le second paragraphe de l’article 123 (TFUE)… Mais cela demande de la volonté politique, … et aussi des juristes compétents…

 

Maintenant, la culture actuelle n’a-t-elle pas aussi son mot à dire dans la compréhension de cette crise, le propre de l’homme occidental étant aujourd’hui de se haïr et de s’auto-dénigrer ? Ce sont les mots terribles de Benoît XVI, alors Josef Ratzinger – d’ailleurs en rien lié avec une volonté de relance des Croisades comme on a osé me l’affirmer - :

« Il y a, de la part de l’Occident, une étrange haine de soi-même, que l’on ne peut considérer que comme quelque chose de pathologique. L’Occident fait de louables efforts pour s’ouvrir, plein de compréhension, à des valeurs extérieures, mais il ne s’aime plus lui-même. Il ne voit plus de son histoire que ce qui est critiquable et négatif, et il n’est plus en mesure de percevoir ce qui est grand et pur. » …

Ce fut le N’ayez pas peur ! non entendu de Jean-Paul II… Honteux de lui-même, l’Occident s’autodétruit, alors que les Chinois, les Brésiliens ou les Etats arabes ne font pas tant de chichis, sont fiers de leurs cultures, bref s’osent ! Pour contrer cela, Nicolas Sarkozy a cherché à relancer l’histoire de France, l’histoire non marxiste mais vraie de la France, a cherché à relancer l’idée de Nation, mais on a vu combien les politiques marxistes ont mis d’obstacles, alors qu’il en allait aussi de la confiance de la France et de l’Europe en elles-mêmes ! Ici, la seule erreur de Sarkozy aura été – outre sa non persévérance sur l’identité nationale, mais le débat fut si mal lancé par l’UMP – d’avoir trop suivi Edgard Morin et son Introduction à une politique de l’homme (qui n’est pourtant pas un mauvais livre, mais dont il faut garder à l’esprit la grille de lecture méta-marxiste), en oubliant que ce dernier écrivait en 1976 lors de la réédition d’articles d’Arguments sur le marxisme chez 10/18 : «  Le marxisme (…) constitue une vérité scientifiquement prouvée (…) ; (dont il est démontré) que toute révision ne peut être que régression. »

 

Pour finir, rappelons juste le point 2409 du Catéchisme de l’Eglise Catholique :

« Sont (…) moralement illicites : la spéculation (…) pour faire varier artificiellement l’estimation des biens, en vue d’en tirer un avantage au détriment d’autrui ; la corruption (…) ; l’appropriation et l’usage privé des biens sociaux d’une entreprise ; les travaux mal faits, la fraude fiscale, la contrefaçon des chèques et des factures, les dépenses excessives, le gaspillage. »

 

Suite : http://serge-bs.over-blog.com/article-libres-reflexions-sur-la-crise-actuelle-suite-81410283.html

Partager cet article
Repost0
25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 09:39

      Suite de : http://serge-bs.over-blog.com/article-libres-reflexions-sur-la-crise-actuelle-81189656.html

 

Souvenons-nous maintenant de cette lettre du Conseil des directeurs de la Compagnie des Indes à Dupleix, au milieu du XVIII° siècle, lettre qui aboutira finalement à la perte de tous les avantages français en Inde. Elle n’est pas anecdotique et même très actuelle avec son « Point de conquêtes, beaucoup de marchandises et quelques augmentations de dividendes. » Les financiers sont toujours aussi cons ! Les financiers sont toujours aussi à courte vue, toujours au gain immédiat, à très court terme, sans voir l’avenir, sans grands desseins, alors qu’ils usent de ces mots d’avenir, de dessein en permanence pour accuser les autres, pour accuser les politiques, alors que ce sont eux qui mettent des bâtons dans les roues des politiques ! Est-on bien loin de la bande dessinée XIII ? Les boursicoteurs sont pires que des taureaux dans l’arène en fonçant tête baissée dans le moindre chausse-trappe médiatique ou médiatisé, en fonction de la moindre rumeur ! Et là, les Socialistes ont encore une responsabilité en ayant démantelé le grand capitalisme familial, en ouvrant trop les bourses, privant les entreprises clés de notre économie de bases stables ! Aller là contre, c’était le sens de la volonté de bouclier fiscal de Sarkozy, … mais il était déjà trop tard, les investisseurs devenant des spéculateurs, le capital étant trop éparpillé… Est-ce aussi pour cette raison que l’on cherche à faire exploser en vol la structure du capital d’une société majeure telle que L’Oréal ? Rares sont aujourd’hui les entrepreneurs qui osent leur argent comme le fit par exemple la Chambre de Commerce de Marseille au début du siècle dernier en créant le port pétrolier de Lavéra contre tous les avis d’experts, cette Chambre prévoyant le boum pétrolier, et ses membres payant de leur poche ! Ceci n’est plus possible, d’autant plus depuis 1982, … qui en brisant le capitalisme familial a aussi fait perdre beaucoup d’argent – qui manque aujourd’hui – à des petits épargnants (on l’oublie trop souvent) et ce au profit de structures non françaises ! Il est vrai que l’internationalisme est le fonds de commerce et de pensée du socialisme, même « social-démocratisé » !

 

Et pour peu que, comme semble le démontrer beaucoup de rapports judiciaires, que les capitaux de contempteurs de Khadafi, de Hassad, de certains extrémistes religieux s’en soient mêlé, ainsi que ceux des Yakuza, de la Camorra, des Zétas, etc…  D’où la décision d’Obama précitée, d’où la décision à la mi-août, juste après la rupture des cours, de bloquer les comptes de la banque syrienne de Hassad…

 

Que dire encore de Sarkozy ? Est-il « con comme un balai » ou génial ? Il peut apparaître « con comme un balai » lorsque, le 10 août dernier, alors que tout le monde attendait une déclaration importante apportant des solutions réelles, il sembla oublier qu’il y avait urgence pour dire : « On va préparer un projet de budget… On verra le 24 pour des mesures… » et annoncer dans la foulée qu’il repartait en vacances ! Inconscience ou connerie congénitale ? ou erreur de communication, manque de soutien des fonctionnaires de Bercy ? Dans tous les cas, inconséquence totale ! Dans ce cas précis, si vous allez à Paris, prière de porter un casque anti-bruit en passant devant l’Elysée et Bercy, le décompte des cons ayant lieu ! Maintenant, si ce fut un coup de génie visant à faire gagner du temps au temps, la communication aura été plus que moyenne, … même si pour les Français la mi-août n’était pas une mauvaise date pour ce genre de « ralentissement »… Bref, con ou génial, tout est dans le positionnement politique, dès lors que nul ne sait ce qui s’est réellement passé ce jour là !  Evitons donc tout jugement trop brutal !

 

On peut néanmoins déplorer pour le moins l’impression donnée que Sarkozy prenait le temps de l’analyse… Il avait eu le temps de réfléchir depuis plusieurs mois, même si la crise dite Grèce ter était passée par là… De Gaulle avait toujours deux ou trois projets tous prêts en cas d’urgence, quitte à les modifier quelques jours plus tard, mais, dans tous les cas, il donnait une image de réactivité qui ici, paradoxalement, a manqué à Sarkozy… Ses « conseillers » ont-ils cru lui donner ainsi une image de pondération ? Si oui, ce fut une belle connerie ! Sont-ce les mêmes conseillers qui avaient suggéré à Chirac de dissoudre l’Assemblée Nationale ? Ce qui manque à Sarkozy, ce sont deux choses : - un « bouffon du Roi » qui puisse lui dire tout en face, même le blessant ; - une « équipe spéciale » d’intellectuels qui prépare à l’avance des plans, même si ces plans ne sont là que pour quelques jours, que pour faire gagner du temps, ne serait-ce que celui de retarder les médias dans l’analyse par des documents énormes ! La procédure évoquée dans la bande dessinée Les Fonctionnaires pour bloquer les actions du syndicaliste en lui donnant un projet de réforme de plusieurs dizaines de centimètres, permettant ainsi à la vraie réforme de passer pendant qu’il lit et cherche ce qui lui déplaît n’est peut-être pas aussi idiote qu’il y paraît !

 

L’impression désastreuse donnée aura été que l’on voit un obstacle, qu’on le voit de loin, et que l’on se dit alors « Tiens ! Il faudrait agir ! » alors que l’on a commencé à sauter ! Il faut dire qu’il y a quelques abrutis de première dans l’entourage de Sarkozy, quelques très peoples très friqués ne connaissant rien à la réalité, quelques « lèche cul » n’ayant rien compris à Sarkozy, alors que de vieux militants bossaient sur de tels projets de réserve sous Chirac ; mais ils ont été foutu à la poubelle, alors que Chirac faisait – reconnaissons-lui cela – comme De Gaulle en préparant des variantes, peut-être parce qu’il fut Officier sur le terrain et connaissait la Méthode de raisonnement tactique, … comme le Général De Gaulle ! Gouverner c’est prévoir était la formule préférée du Général ! Alors, pourquoi pas un grand coup de balai dans certains cabinets et  le remplacement de ces caciques par des jeunes militants UMP doctorants, encore enthousiastes, pour des stages type « Maison Blanche » de quelques mois, encadrés par quelques vrais Hauts fonctionnaires ayant le sens de l’Etat et quelques vieux militants ?

 

L’impression donnée aura été de vivre au jour le jour, même si finalement il faut une adaptation au jour le jour cohabitant avec du long terme… Bref, il faut combiner, comme en matière militaire, la stratégie et la tactique, sans oublier cette dimension nouvelle comprise par les Armées qui est l’opératique !  Là, on donne l’impression de vivre uniquement avec ses amis du Fouquet’s, dont beaucoup on trahi Sarkozy, et ce parce que les « grands communicateurs » élyséens ont oublié de dire que le Fouquet’s, c’était alors qu’il n’était pas encore Président de la République, alors qu’il lui fallait impérativement se reposer entre une campagne dure et un mandat encore plus dur ! Pourquoi, bordel (excusez-moi pour le mot), ne pas avoir désamorcé dès le départ et laissé s’installer un mythe qui a nuit  à Sarkozy tout au long de son quinquennat ? L’impression donnée aura été tout au long du quinquennat de vivre dans un rêve permanent – d’ailleurs, sauf pour les Socialistes semble t-il le rêve est pourtant un besoin impératif de l’homme -, d’être déconnecté des réalités du peuple dont « on » semble se foutre du tiers comme du quart – alors que Sarkozy en sort un peu plus que les Hollande, Royal et autres Aubry - ! Ce fut l’image donnée, même si on a réussi, par le travail des élus de base et non pas des caciques, par celui du Président lui-même sur la scène internationale où il a fait retrouver à la France une partie de son image perdue ces dernières années, et d’ailleurs on constate une lente mais réelle remontée dans les sondages ! Dans tous les cas, en continuant son volontarisme international, que Sarkozy revienne à ses idées et à son volontarisme de la campagne de 2007 et de ses deux premières années que quinquennat, et ce même s’il peut honnêtement être désabusé de ne pas avoir été compris par ceux là même qui se disent sarkozistes, qui se veulent plus sarkozistes que Sarkozy lui-même !

 

L’Etat – que l’on dénie par ailleurs, sauf comme vache à lait chez beaucoup d’opposants à Sarkozy – ayant été considéré comme le seul preneur de risques dans tous les domaines, on en est là ! Mais c’est la société qui veut cela ! Plus personne ne veut prendre de risques, alors même que comme le disait la philosophe Simone Weil, « le risque est un besoin existentiel de l’âme. » Donc l’Etat se doit de faire quelque chose, ou alors on se retrouve dans la situation italienne des années 50 à 75 où des compétences avaient été retirées à l’Etat, confiées à des collectivités régionales ou provinciales n’existant que dans les textes, laissant ainsi la place aux associations de type mafieux et aux industriels peu scrupuleux !

 

Les contraintes internationales ne sont donc pas toujours responsables, tout comme d’ailleurs Bruxelles n’est pas toujours responsable ! Il est des contraintes que nous nous créons nous-mêmes, et ce sont les plus difficiles à surmonter, car cela impose de reconnaître que l’on ai pu se tromper ! Souvenons-nous, puisque l’on évoque Bruxelles que les mesures clés sont toujours prises à l’unanimité des Etats, … donc responsabilité des politiques, la Commission ne pouvant prendre que des mesures d’exécution… Mais d’où aussi la volonté de Nicolas Sarkozy de revoir les Traités, de faire partager l’initiative entre la Commission et les Etats, de chercher à surmonter les obstacles de politiques qui ne peuvent par nature n’être que de compromis…, alors même que certains Etats – en fait, d’un côté le Royaume-Uni et la Suède, d’un autre ceux qui ne font pas partie de l’Eurogroup, et d’un troisième certains Etats de l’est qui se veulent toujours plus exigeants en oubliant ce que les « historiques de l’Europe » ont fait pour eux et refusant toute solidarité – ne jouent pas le jeu…

 

Notons aussi que les Etats les plus endettés – hormis l’Allemagne et la France qui se sont endettés pour que les autres « ne crèvent pas » -, que les Etats les plus en crise sont en fait ceux qui ont appliqué et appliquent le moins les textes communautaires, ce que l’on oublie trop souvent de dire ! Et ce n’est pas la question de la TVA ou des prélèvements qui est en cause : voyez l’exemple de l’Espagne !

 

Quelques rappels « de mémoire » à faire

 

La France doit rappeler discrètement à l’Allemagne lorsqu’elle se fait tirer l’oreille que si cette dernière est si riche c’est parce que la France a garanti l’aberrante décision du Chancelier Kohl d’établir une parité 1 Deutsche Mark = 1 Ost Mark, alors que la parité réelle était de 1 DM contre 100 ÖM !

 

La France doit rappeler à l’Allemagne que si son industrie a pu se maintenir, c’est parce qu’il existait annexé au Traité instituant la Communauté économique européenne le Protocole du 25 mars 1957 – en vigueur jusqu’à la réunification – qui faisait que le commerce intra-allemand était considéré comme intérieur à la République Fédérale, ce qui lui permettait de vendre comme ouest-allemand en fait des produits est-allemand juste assemblés à l’Ouest !

 

La France doit rappeler à la Suède, au Danemark et au Royaume-Uni qu’elle paye pour eux une partie significative de leurs « cotisations » à l’Union européenne, nos dirigeants antérieurs ayant trouvé cela normal, alors que c’était débile au superlatif ! Lorsque l’on pratique un jeu, il est normal que tous jouent selon les mêmes règles ! Or, ce n’est pas le cas du Danemark et du Royaume-Uni[1] qui participent néanmoins à l’élaboration de la politique économique et sociale de l’Union, et surtout qui se permettent de nous juger !

 

Et surtout, une immense connerie aura été d’avoir fait entrer la Chine dans l’OMC ! On a donné à un Etat COMMUNISTE – on l’oublie trop – les clés du capitalisme ! Bien sûr qu’il s’en donne à cœur joie ! Ce n’est pas l’Organisation mondiale du commerce qui est responsable, mais les Etats qui ont fait entrer la Chine en son sein ! Et plus encore ces Etats qui n’osent pas lui appliquer – à force aussi de délocaliser leur sous-traitance là bas – ce qui est dans les textes de l’OMC, c’est-à-dire des barrières en cas de dumping social, de destruction de l’environnement, de travail d’enfants, de travail de prisonniers politiques (20 millions paraît-il, la question du Tibet étant ici secondaire) !

 

Maintenant, on prête à la Chine le meilleur et le pire dans cette crise ! On lui a donné des clés sans contrainte en contrepartie ; il est logique qu’elle en profite ! Elle serait même idiote de ne pas le faire ! Mais, je le maintiens, il suffit de lui appliquer les mesures anti-dumping, normatives en matière de sécurité et sanitaires prévues par l’OMC et par l’Union européenne ! Mais, en ne voyant que le très court terme, on a délocalisé dans un Etat communiste qui ne respecte pas le « jeu » et maintient de plus artificiellement le Yuan faible… De plus, ayant fait de l’euro une monnaie de réserve, elle peut être ange ou démon, dans tous les cas, elle sera arbitre, avec ses partenaires du BRICA (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), bref beaucoup d’Etats à la mémoire courte envers une Europe qui les a bien aidés à se développer ces dernières années…

 

Notes Standard & Poor’s des BRICA[2]

 

 

Long terme local

Long terme international

T & C

Brésil

A-

BBB

A-

Russie

BBB+

BBB

BBB

Inde

BBB-

BBB-

BBB+

Chine

AA-

AA-

AA-

Afrique du Sud

A

BBB+

A

 

 

Pour continuer, une question provocatrice. La dette existe t-elle vraiment ? Ma réponse sera Oui, mais aussi … Non, comme nous le verrons plus loin, et ce d’autant plus que son volume peut varier selon les approches, selon les modes de calcul ! Plus que son volume d’ailleurs, ce qui compte c’est sa durée… Or, elle est en fait sur  7 ans et 64 jours (à septembre 2011, derniers chiffres officiels), ce qui pourrait permettre, à condition de le vouloir vraiment, à condition de ne pas se créer de nouveaux handicaps, de la maîtriser à moyen terme… Ce qui compte aussi, c’est son rapport – non pris en compte – à la patrimonialité nationale ; or, pour en rester à ce seul exemple qui est très loin de représenter l’intégralité du patrimoine, les actifs des banques françaises étaient, au 10 novembre 2011, aux alentours de 415 % du PIB français, contre seulement 302 % du PIB allemand pour les banques allemandes[3]… D’où la volonté de Nicolas Sarkozy de laisser se faire cette recapitalisation sur fonds privés uniquement, tout simplement parce que nous en avons les moyens, l’Allemagne pas !

 

Maintenant, notons que pour une entreprise, 120 % de son revenu est la limite à ne pas dépasser, 60 % pour un Etat... Allez comprendre !

 

On nous dit que la dette s'auto-entretient puisque l'Etat s'endette pour payer ses dettes... Certes, mais ceci est totalement réversible s'il y a volonté politique ! Elle ne s'auto-entretient que parce qu'il n'y a pas volonté forte ! Des communes, en proportion bien plus endettées que l'Etat en % de leurs ressources, et avec des taux bien plus élevés, ont pu résoudre la question en 5/6 ans ! Alors ?

 

Maintenant, ce n'est pas parce que la durée des emprunts est faible, que la dette sera rapidement épongée. Mais, des communes ont pu liquider en 6 ans de la dette à 20 ans, et ce avec beaucoup moins de moyens que la France ! C'est une volonté politique qui manque surtout ! C'est une question de courage politique ! Avec de la volonté et du courage, bref des couilles pour reprendre le mot de Simone Veil, il est possible de ramener à 10 % au plus du PIB dans les 14/15 ans, et ce avec une croissance pas terrible, une croissance tendant vers les 2 % ! Mais courage, volonté et stabilité vont-ils avec politique ?  Sarkozy l’avait ce courage ses deux premières années, … mais le désastre du passage du septennat au quinquennat déploie aujourd’hui ses conséquences…

 

Les seuls moyens rapides pour un Etat d'alléger sa dette sont de dévaluer sa monnaie ou d'avoir une croissance importante ; telle est la doctrine actuelle. Or, il y a aussi la piste de la Réforme général des politiques publiques, de la limitation de la dépense publique, de la renégociation des durées, etc... Celle de la RGPP a l'avantage de tenir compte de l'avenir en réduisant les causes ! Et c’est très bien de l’avoir lancée ! C’est là tout à l’honneur de Nicolas Sarkozy, mais c’est bien difficile à « vendre », aussi difficile que de « vendre » un conflit qui n’a pas encore eu lieu, pour éviter un conflit encore plus grave. Là, on ne peut pas dire que Sarkozy ai manqué de courage…

 

Pour en revenir à elle, puisque certains la vantent, la dévaluation n'est pas sans conséquences, car elle entraîne quasi-systématiquement l'inflation, une augmentation des prix des produits importés et une augmentation des taux d'intérêt sur les futurs emprunts.

 

Maintenant, qui serait assez stupide pour racheter de la dette à un pays qui a démontré qu'il était incapable de se gérer…? Eh bien, c’est plus subtil et plus pervers. Essayons de faire simple… :

-       le pays X rachète au pays Y une partie de sa dette en lui donnant 0,9 au lieu de 1 ;

-       le pays Y aura donc moins à rembourser puisqu'il aura vendu une partie de sa dette. Il gagne 0,9. Y est content ;

-       le pays X va pouvoir inscrire comme actif pendant la durée de la dette ces achats. X est content ;

-       le pays X paye à Z, l'émetteur de sa dette, ses 1. Z est content ;

-       le pays X dévalue, Z a donc de l'argent qui peut valoir plus ou valoir moins. S'il a été payé en monnaie dévaluée, il perd la valeur de la dévaluation, mais la gagne en potentiel de prêt ;

-       mettons que l'on dévalue de 10 %, Z gagne en fait 0,1 en potentiel, d'autant plus s'il a transformé entretemps cet argent en une autre monnaie. ;

-       le pays X est content car il a gagné 0,1 !

On a donc fictivement 1 qui donne 0,9 + 0,9 - 0,1 + 0,1, soit 1,8 ! On a créé de la valeur qui n'existe pas ! Ce différentiel sera soit re-prêté, soit utilisé pour payer de la dette. Nota ! Un simple citoyen qui ferait tout cela serait poursuit pour cavalerie et pour escroquerie, ceci étant dit en passant ! Or, la Grèce n’a cessé de jouer à ce petit jeu pendant des années, spéculant de plus sur l’euro par le biais de Swaps de devises !

  

Et c'est comme cela qu'aujourd'hui la sphère financière représente 50 fois la sphère économique réelle ! Avec un serpent qui se mord la queue, un système qui s'autoalimente, s'auto-crée, mais sans aucune réalité! Uniquement sur du papier, uniquement dans des circuits électroniques ! La moindre rumeur, la moindre panique peut donc ébranler tout le circuit, d'où le rêve d'une régulation et d'une "justice financière" échappant aux Etats ! Or, la dévaluation a comme inconvénient d'augmenter les prix... La solution est de redistribuer une partie de cet argent par le biais des Etats, soit sous la forme d'aides aux entreprises, soit aux plus démunis, mais les classes intermédiaires sont condamnées, car il serait immoral de leur redistribuer de l'argent ! Les valeurs travail et "valeur réelle" n'ont plus rien à voir dans le circuit ! D'où la tentation qu'ont eu certains de faire de la dette, puis de se l'échanger, puis de faire de la crise, la crise faisant dégonfler le volume de l'argent fictif, donc permettant de payer la dette à moindre coût, vus les besoins de liquidités ! C’est aussi pourquoi certains veulent que l’euro soit dévalué, ce à quoi Sarkozy se refuse, car cela rendrait nos positions plus faibles pour nos achats stratégiques…

 

Tout ceci a été amplifié par la décision de Nixon, en date du 15 août 1971, se supprimer la convertibilité du dollar US en or, rendant donc la monnaie de réserve et du commerce flottante, ce qui leur a permis de faire payer leur dette par leurs partenaires, ... jusqu'à l'émergence de l'euro comme monnaie forte, voire de réserve pour certains, d'où leur crise financière, d'où leur volonté de voir disparaître l'euro pour reprendre le cours d'un jeu à leur seul profit !

 

Et quant, en plus, ce sont des circuits informatiques qui se sont vu confier par le biais de modèles mathématiques la décision, l'humain a disparu ! On est dans le culte de Maamon, et on comprend pourquoi les responsables de Google le voient remplacer Dieu en 2100 !

 

Voilà le système ! Tout ce qui est contraire à la morale et au réel ! Je ne suis pas rentré dans les problèmes de dette nationale et de dette non nationale, des capitaux flottants, des fonds souverains, de l'argent du crime, du jeu des taux de change, etc... et ce … pour simplifier... Et c'est comme cela que l'on « fait de la dette » depuis une trentaine d'années, car cela donne l'illusion de l'argent facile !

 

Il faut donc réguler, éviter la dette anormale, taxer ces échanges, et éviter de dévaluer, car, outre les inconvénients cités, il y a à moyen terme remise en cause de la confiance que l'on peut donner... Il faut aussi faire rentrer la patrimonialité dans le calcul économique, et donc revoir tant les plans comptables publics que la définition du PIB, la croissance, qui est aujourd'hui le moyen de limiter le circuit de la dette, n'étant pas extensible, et étant toujours plus faible dans un pays développé que dans un pays émergeant ! Une régulation efficace ? La taxation des transactions à caractère spéculatif, mais aussi l’interdiction du marché à terme, ainsi que celle des ventes à découvert ! D’ailleurs, l’interdiction des ventes à découvert n’aurait rien d’exceptionnel puisque l’Autorité des marchés financiers l’avait déjà interdite en septembre 2008, après la faillite de Lehman Brothers, … mais la ré-autorisant en février dernier, bref peu de temps avant le départ de la nouvelle crise soit dit en passant…

 

Où est l'aspirine ? Où est le bain de pied de moutarde ?

 



[1] Il serait intéressant de savoir quelle est la part tirée de la présence au sein du marché intérieur et celle de la spéculation contre l’euro dans les 3,7 % de croissance du Royaume-Uni… Cet Etat se refuse d’ailleurs à toute nouvelle réglementation économique et monétaire, refuse l’interdiction des ventes à découvert ou encore le contrôle des CDS… Il est de même le refuge de tous les traders qui spéculent à court terme, alors que sa Bourse est soumise à moins de contrôles et de contraintes de véracité que les Bourses de New York, de Francfort et surtout de Paris… Et je n’évoque même pas ses interventions sur le prix du pétrole de la Mer du nord, et de la rente que ce dernier constitue avec son prix supérieur d’environ 12 % au prix OPEP… De Gaulle avait raison en affirmant que le Royaume-Uni ne pouvait pas entrer dans le Marché commun…

[2] Source : Standard & Poor’s, 21 novembre 2011. On notera que, exception faite de la Chine, aucun de ces Etats n’a de notes pouvant se comparer à celles des Etats clés de la zone euro… Ramené à des notes sur 20, on a : - Brésil : 13 ; - Russie : 12,5 ; - Inde : 11 ; - Chine : 17 ; - Afrique du Sud : 14…

[3] Notons que leur rentabilité était à la fin 2010 d’environ 13,3 % contre 9,4 % pour les banques allemandes, leurs fonds propres représentant 50 % du PIB en France et seulement 42 % en Allemagne, d’où d’ailleurs une plus grande insistance de la Commission européenne à la recapitalisation des banques … allemandes – dont certaines ont fait faillite – que françaises…

 

 

Partager cet article
Repost0